Les négociations se poursuivent dans le dossier de David Dumais
David Dumais, 39 ans, de Rimouski, l’un des 32 individus arrêtés dans le cadre de l’Opération Oursin de lutte au trafic de stupéfiants était de retour en Cour jeudi après-midi au palais de Rimouski pour fixer une date de procès.
« Je ne tiendrai pas de procès dans ce dossier. J’ai le mandat de mon client de négocier une entente avec le ministère public. Nos discussions vont bien. Je vous demande de reporter le dossier à la même étape pour nous permettre de parfaire nos discussions », a mentionné l’avocat de l’accusé, Me Pierre Joyal.
Le dossier a été reporté au 14 juin à la demande la Défense, qui renonce à invoquer les délais. Dumais a comparu à partir du centre de détention de Québec.
Rappelons que Dumais avait été arrêté quatre mois après la série d’arrestations du 14 février 2019. La SQ avait lancé un mandat à son endroit. Il avait finalement été arrêté dans un établissement licencié de la rue de l’Évêché Ouest à Rimouski, le 5 juillet 2019. Il est détenu depuis ce temps. Il fait face à divers chefs d’accusation, dont trafic de stupéfiants et complot dans un but de trafic.
L’avocat de Sébastien Hudon demande une conférence de gestion
L’avocat du Rimouskois Sébastien Hudon, Me Simon Roy, a mentionné ne pas être en mesure de fixer une date de procès pour son client, car il souhaite poursuivre ses discussions avec le ministère public, qui seraient cependant moins avancées que celles impliquant David Dumais. Me Roy a demandé la tenue d’une conférence de gestion pour planifier un procès qui pourrait durer trois, voire quatre semaines. « J’ai envoyé une offre à mon confrère hier soir. Je n’ai pas encore eu de retour », a indiqué Me Roy.
La conférence de gestion a été fixée au 11 juin et le retour en Cour de Sébastien Hudon au 14 juin afin de fixer une date de procès.
Hudon est détenu depuis son arrestation le 14 février 2019. À noter que la détention préventive compte pour 1,5 jour par journée purgée.
Rappelons que l’opération Oursin visait le démantèlement de réseaux de trafic de stupéfiants reliés aux Hells Angels. Elle a permis l’arrestation de 32 individus dans une trentaine de municipalités situées au Québec et au Nouveau-Brunswick, le 14 février 2019.