La construction reprend au pays, mais Rimouski traîne de la patte
La construction attend encore une reprise significative à Rimouski, alors que la reprise est forte au pays, selon la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL).
Les données les plus récentes concernant la région rimouskoise indiquent qu’il y a eu, en mars 2021, moins de chantiers pour le marché du neuf qu’en 2020, soit six mises en chantier cette année contre huit l’an dernier. Le cumulatif de 2021 pour les trois premiers mois de l’année est cependant plus élevé que celui de 2020, avec 22 logements construits comparativement à 10.
La construction de 10 unités de logement a été achevée en mars 2021 et ces 10 logements ont trouvé preneur. Cela portait à 16 le nombre de logements achevés depuis le début de l’année, tous rapidement occupés.
La SCHL rappelle aussi que selon les statistiques les plus récentes, Rimouski compte 25 460 ménages privés, dont 64,8% sont propriétaires. De ce nombre, 53,4% possèdent une résidence individuelle. L’organisme national estime que 5,2% des logements ont besoin de réparation.
Au pays
La tendance des mises en chantier d’habitations au Canada se chiffrait à 273 664 en mars 2021, comparativement à 252 636 le mois précédent, selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
Cette tendance correspond à la moyenne mobile de six mois du nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d’habitations. « La tendance nationale des mises en chantier d’habitations a augmenté en mars, en raison des niveaux très élevés d’activité en janvier et mars 2021 », a déclaré Bob Dugan, économiste en chef à la SCHL.
Gains importants
« Le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier de logements collectifs a fortement rebondi après avoir diminué en février, et Toronto et Vancouver ont enregistré des gains particulièrement importants dans ce segment. Le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier de maisons individuelles a également contribué à la hausse de la tendance globale en mars, mais de façon relativement modeste par rapport aux mises en chantier de logements collectifs. »
Étant donné la grande variabilité des chiffres estimatifs mensuels, la SCHL tient compte de la tendance, en plus du nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé, pour obtenir un portrait plus complet de l’état du marché de l’habitation canadien. Dans certaines situations, il pourrait être trompeur de n’analyser que les données désaisonnalisées annualisées (DDA), car les mises en chantier d’habitations sont alimentées surtout par le segment des logements collectifs, où l’activité peut varier beaucoup d’un mois à l’autre.
Bond de 21,6%
Dans l’ensemble des régions du Canada, le nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d’habitations est passé de 275 567 en février à 335 200 en mars, ce qui représente une augmentation de 21,6 %. Dans les centres urbains, ce nombre a augmenté de 24,4 % pour s’élever à 300 973 en mars. Toujours en milieu urbain, il a progressé de 33,8 % dans le segment des logements collectifs et de 3,6 % dans celui des maisons individuelles en mars, pour s’établir respectivement à 222 358 et à 78 615.
Dans les régions rurales, le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier d’habitations est estimé à 34 227.
Les données mensuelles de mises en chantier et construction résidentielle sont publiées sur le site Web et dans le Portail de l’information sur le marché de l’habitation de la SCHL, en français et en anglais.