Québec Solidaire prend le dossier du logement en main à Rimouski
L’association locale de Québec Solidaire affirme vouloir s’impliquer activement dans le dossier de la pénurie de logements à Rimouski.
L’organisation politique avait invité le député Andrés Fontecilla, hier, pour discuter de la crise du logement.
En plus de monsieur Fontecilla et des membres et dirigeants de QS Rimouski, des représentants du Comité logement Rimouski-Neigette et une vingtaine de citoyens de tous les horizons ont participé aux échanges lors de cette rencontre en ligne.
« Les témoignages ont fait état des nombreux problèmes de discrimination, de hausses injustifiées des loyers, de « rénovictions » ou de pression indue de la part des propriétaires. Plusieurs ont relevé que les solutions politiques ou juridiques étaient souvent longues et peu fructueuses, surtout face aux situations d’urgence et de détresse vécues par les locataires. Alexandre Cadieux et Ramy Massaad, du Comité logement, rappellent que leurs initiatives viennent justement de la nécessité de travailler collectivement et solidairement à des pistes de solutions », précise un communiqué du parti.
Le député Fontecilla insiste sur le caractère structurel de cette crise, notamment en raison du taux de change, contrôlé par Ottawa, et sur lequel les élus québécois n’ont aucun pouvoir. Selon lui, la fonction financière du secteur du logement prend de plus en plus le pas sur sa fonction sociale. Il en appelle aussi à la responsabilité du milieu municipal.
Assemblée virtuelle
« Ce n’est pas normal que le gouvernement de la CAQ refuse de reconnaître l’existence de cette crise, dénonce Julien Fecteau Robertson, co-porte-parole masculin de QS Rimouski. C’est la raison pour laquelle on invite tout le monde à participer aux diverses actions de mobilisation de la journée des locataires qui se tient le 24 avril prochain. Pour l’occasion Québec Solidaire organise une grande assemblée virtuelle : l’assemblée des évincés de 10 h à 11 h 30. »
« C’est une question de diversité des tactiques, souligne sa co-porte-parole Carol-Ann Kack. Les locataires peuvent agir et s’unir pour dénoncer et mettre de la pression sur les propriétaires, et on est très heureux de travailler avec les gens du Comité logement. Aussi, nos élus municipaux ont un rôle à jouer, entre autres sur le plan de la sensibilisation. Mais c’est à Québec qu’on vote les lois et c’est là qu’on a un rôle à jouer en tant que formation progressiste qui veut vraiment changer la vie des gens ».
Madame Kack, qui était candidate aux élections de 2018, compte bien continuer de porter ces dossiers en prévision des élections de 2022.