Zone résidentielle à 30 km/h : où en est la Ville?
La vitesse serait réduite en fonction des caractéristiques des quartiersLa Ville de Rimouski a l’intention d’approcher le problème de la vitesse dans certaines rues avec une perspective globale et d’appliquer des limites de vitesse semblables aux quartiers qui ont les mêmes caractéristiques.
C’est ce qui ressort d’une explication fournie par le maire, Marc Parent, lors de la période des questions des citoyens, hier soir, à l’assemblée ordinaire du conseil municipal.
« Il y a huit mois, nous avons déposé un mémoire visant la mise en place d’un projet-pilote de zone à 30 km/h dans Saint-Robert. Pouvez-vous nous dire où en est ce dossier? Aussi, nous aimerions connaître les procédures à suivre pour être informés du suivi lorsqu’une demande est présentée à la Ville? », a demandé un membre du comité citoyen de Saint-Robert, James Caveen.
Propositions audacieuses
« Vos propositions étaient beaucoup plus audacieuses que ce qu’on vient d’annoncer comme projet-pilote dans le secteur des Prés du Saint-Rosaire, avec des zones à 40 km/h. Dans Saint-Robert, il y a plusieurs artères importantes qui nécessitent une étude plus approfondie des impacts en général et notamment sur le transport collectif. L’administration municipale travaille là-dessus. »
« Pour ce qui est des démarches, il y aura un processus de consultation pour mieux connaître quelles sont les préoccupations des citoyens. On tente d’avoir une approche plus structurée à la grandeur de la ville, sur des critères « égaux ». Si, par exemple, dans un secteur de Saint-Robert, on a une zone de 30 km/h, on pense que dans un secteur de Pointe-au-Père présentant les mêmes conditions, la même limite de vitesse devrait s’appliquer. C’est une démarche à suivre, à ce sujet », a expliqué le maire Parent.
Pollution dans Sacré-Cœur
De nouveau, des citoyens se sont plaints du trafic lourd et des odeurs émanant de l’usine de pavage située à l’extrémité Ouest du district Sacré-Cœur.
« Chaque année, nous expérimentons plusieurs épisodes de mauvaise qualité de l’air et d’odeurs dérangeantes engendrées par l’exploitation de l’usine. Aussi, il semble que des huiles usées soient utilisées pour la combustion, ce qui entraînerait des dégagements toxiques dans l’air. Chaque année, des plaintes sont adressées au ministère de l’Environnement, qui ne semble pas en mesure de venir constater et mesurer les émanations expulsées par l’usine. Nous n’avons jamais eu de réel suivi concernant la toxicité des émanations ou le bon fonctionnement des appareils anti-pollution, s’il y en a. Nous souhaitons interpeller le conseil de ville afin de savoir se des actions concrètes peuvent être déployées pour enrayer ces désagréments importants », écrivait notamment Claude Brisson.
Comme le soulignait récemment le journal le soir, monsieur Parent a rappelé que les carrières et usines de bitume sont essentiellement sous la juridiction des autorités provinciales.
« Plusieurs responsabilités inhérentes à ce genre d’exploitation relèvent du gouvernement du Québec et du ministère de l’Environnement. Nous, nous appliquons les règlements municipaux. C’est le ministère de l’Environnement qui délivre les certificats d’autorisation et dans le cas des Pavages Laurentiens, on parle de certificats qui ont été délivrés il y a de très nombreuses années. On entend bien votre message. Il faut continuer à dénoncer la situation, peut-être en communiquant avec votre député provincial pour qu’il insiste auprès du ministère de l’Environnement », a commenté monsieur Parent.