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Nouvelle de 18 h

Le projet FARI confirmé : permis reçu et début des travaux dans deux mois

Au moment où un citoyen voulait proposer un autre site
Le projet de Groupe FARI représentait un investissement d’environ 20 M$, selon ses promoteurs. (Photo Ville de Rimouski)

Il n’est désormais plus possible d’envisager un autre site pour la construction du projet de Groupe FARI que la rue des Flandres, à Rimouski, ni penser qu’il peut être interrompu.

C’est l’information obtenue par le journal le soir d’un des associés de l’entreprise et président de Groupe FARI, Dany Chassé, en fin de journée, précisant qu’il avait reçu la confirmation que l’émission du permis de construction attendu par la MRC Rimouski-Neigette a été autorisée hier soir.

« À travers toutes les démarches avec la Ville de Rimouski, nous avons cheminé dans les différentes étapes du projet, au point où nous ne pouvons plus envisager un autre site, compte tenu des travaux préparatoires effectués et des sommes qui y ont été consacrées jusqu’à maintenant », déclare monsieur Chassé.

Seulement quelques formalités restent à être réglées, selon lui, avant que les premiers coups de pelle mécanique ne soient donnés sur le site des travaux. On peut penser à une ouverture du chantier au retour des vacances de la construction.

L’édifice de six étages et quelque 175 chambres et logements ne fait pas l’objet d’une acceptabilité sociale unanime dans le quartier Saint-Pie-X. La Ville de Rimouski a eu recours à un article de loi pour passer outre une éventuelle procédure de référendum, invoquant l’urgence de la crise du logement et des soins à prodiguer à une partie de la future clientèle.

Le vaste terrain acquis par Groupe FARI pour son projet sur la rue des Flandres. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Autre site

Un citoyen opposé au projet que le journal a aussi joint en fin d’après-midi, Serge Basque, souhaitait pourtant présenter une nouvelle proposition et tendre la main au promoteur et à la Ville. Il croyait avoir déniché le terrain idéal comme alternative à la rue des Flandres.

Bien desservi

« Je me suis informé de la disponibilité et de la conformité d’un terrain situé au centre-ville, près de nombreux services à distance de marche, bien desservi par les transports collectifs, déjà desservi par l’aqueduc et les égouts municipaux et doté d’une très belle vue, entre autres sur le fleuve pour les étages supérieurs. C’est le grand terrain situé sur un plateau, derrière le Complexe Léonidas. J’y suis allé et je l’ai trouvé attrayant, surtout qu’on pourrait y aménager des voies d’accès depuis Léonidas et depuis la rue des Chevaliers », explique monsieur Basque.

À gauche, derrière le Complexe Léonidas, le terrain que voulait proposer un citoyen pour construire le projet de Groupe FARI. (Photo: journallesoir.ca)

« Je souhaitais faire preuve de bonne volonté dans un esprit constructif. J’aurais aimé trouver un interlocuteur au sein du conseil municipal qui aurait pu contribuer à rapprocher toutes les parties au nom de l’acceptabilité sociale », ajoute monsieur Basque qui estime qu’il y a encore beaucoup de citoyens mécontents.

Alors que plus de 250 personnes ont signé une pétition orchestrée par des opposants, rares sont ceux qui acceptent de témoigner à visage découvert dans les médias comme l’a fait Serge Basque, lundi dernier.

Monsieur Basque indiquait entre autres que son mécontentement provenait surtout du manque d’écoute de la Ville. Il est d’ailleurs l’un des requérants de la mise en demeure adressée récemment aux autorités municipales.

« Ce sont des terrains qui appartenaient à la Ville. Elle devrait se sentir responsable. Plusieurs personnes de mon entourage et de mon secteur se sont fait dire par la Ville, au moment de la vente de leur terrain, qu’il n’y aurait jamais rien de construit sur ce terrain, qui aurait été « inconstruisible. » C’étaient des employés du Service de l’urbanisme de la Ville qui faisaient circuler ces informations auprès d’au moins une demi-douzaine de familles », indiquait notamment ce citoyen.

Les associés de Groupe Fari: Israël Castillo, Nick Doucette et Dany Chassé. (Photo: courtoisie)
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