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Ports de la région : de l’argent d’Ottawa, mais pas pour le développement

L’ex-député de Rimouski, Harold Lebel. (Photo courtoisie)

Le député de Rimouski à l’Assemblée nationale, Harold LeBel, est insatisfait de la réponse obtenue du gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ) concernant un engagement sur lequel le fédéral semble reculer à la suite de la cession des ports de Gros-Cacouna, Matane, Gaspé et Rimouski, avec l’aval du gouvernement québécois.

Monsieur LeBel prend pour preuve deux documents en réponse à une demande d’accès à l’information et à une question qu’il a déposées à l’Assemblée nationale du Québec, qui fournissent certaines réponses, mais laissent encore planer plusieurs interrogations quant à l’avenir des quais régionaux.

« Concernant la réponse (20 mai) à la demande d’accès, les informations demandées sont savamment éludées ou référées, sauf peut-être quand on indique « qu’en ce qui concerne l’échéancier des travaux, ainsi que le rapport des dépenses, ceux-ci sont en cours d’élaboration. » Pas encore d’échéancier des travaux », remarque monsieur LeBel.

Selon ce dernier, la réponse du ministre à la question du député est plus claire, mais il est avéré que « les 150 M$ du fédéral pour la remise à niveau des quais doivent « permettre d’assurer l’opération et le maintien des structures pendant 25 ans, mais sans augmentation de services » du fédéral; pas d’argent pour l’augmentation des services pendant 25 ans. »

Transfert de dépenses

Pour monsieur LeBel, il est clair que c’est le Québec qui finira par payer pour l’engagement timide d’Ottawa.

« Bref, sans argent d’Ottawa pour le développement, c’est Québec qui prendra ça en charge au « moment opportun », après lecture des rapports d’évaluation et des études en cours. Quand sera « le moment opportun »? Dans 25 ans? Lors de l’annonce de la nouvelle stratégie maritime promise à l’élection de 2018? Ou faudra-t-il attendre le plan de communication électoral du gouvernement? », ironise le député LeBel.

« À Rimouski, le quai offre un potentiel économique majeur. Avec l’espace d’innovation maritime, avec la présence de l’Institut maritime (IMQ), du navire Coriolis II de recherche de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), des pêcheurs commerciaux et de notre potentiel touristique, nous avons ce qu’il faut pour parler de développement. Il faut se donner une perspective d’action, assouplir la gouvernance des projets pour agir plus vite, impliquer les partenaires. C’est le moment », affirme Harold LeBel.

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