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Nouvelle de 17 h

Deux ententes permettent à la Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk d’occuper une partie du port de Gros-Cacouna

(Photo: Google Maps)

Deux ententes sont conclues entre le gouvernement du Québec et le Grand Conseil de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk (PNWW) concernant les droits d’occupation de celle-ci  pour certaines zones du port de Gros-Cacouna.

C’est la ministre déléguée aux Transports, Chantal Rouleau, accompagnée du ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière, et du grand chef de la nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, Jacques Tremblay, qui en ont fait l’annonce vendredi.

Pêche et aquaculture

« La première entente accordera à la PNWW le droit d’occuper une zone du port pour des activités liées à la pêche, à l’entreposage de bateaux, à l’aquaculture, à l’élevage de poissons de même qu’à la recherche et au développement. Le transport maritime à des fins de sauvetage de personnes, de biens et de mammifères marins ainsi que pour la recherche sur les espèces et habitats marins pourra également s’y dérouler », précise un communiqué gouvernemental.

La seconde permettra l’aménagement d’un parc à vocation sociale, culturelle et récréotouristique comprenant des sentiers de randonnée et des structures d’interprétation. Les activités de rassemblement, de partage et d’interprétation de la culture wolastoqey ainsi que l’aménagement d’une aire de rassemblement extérieure et d’un site d’observation terrestre des bélugas seront également permis.

« Avec ces ententes, le gouvernement du Québec réalise un souhait exprimé par la PNWW depuis plusieurs années. En effet, dès 2016, la PNWW avait fait part de son intérêt au gouvernement fédéral pour obtenir des droits d’occupation de certaines zones du port à des fins récréotouristiques et culturelles », ajoute-t-on.

Écosystème

« Chaque port et chaque région portuaire constitue un véritable écosystème, avec ses réalités locales et son potentiel de développement. Comme il est indiqué dans notre nouvelle vision maritime, Avantage Saint-Laurent, nous voulons mobiliser le plus possible les communautés maritimes autour du fleuve. Cela répond ainsi à un souhait très largement exprimé lors des consultations régionales que nous avons menées en vue d’élaborer notre vision. Dans le cas du port de Gros-Cacouna, cette mobilisation s’illustre par la conclusion de ces deux remarquables ententes », constate Chantal Rouleau.

« Je suis très fier de l’annonce d’aujourd’hui. Ces ententes démontrent de manière fort éloquente que le développement de partenariats significatifs, durables et évolutifs avec les Premières Nations constitue une priorité pour le gouvernement du Québec. C’est un autre bel exemple de participation active des Autochtones au développement économique du Québec, notamment par l’accès et la mise en valeur du territoire », ajoute Ian Lafrenière, ministre responsable des Affaires autochtones.

 « Je suis heureux pour les gens de ma circonscription de voir que la volonté d’offrir des perspectives de développement prometteuses et durables aux populations riveraines prend forme. Je suis convaincu que les ententes d’occupation avec la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk sont un pas significatif vers d’autres projets porteurs pour la région », estime Denis Tardif, député de Rivière-du-Loup–Témiscouata.

« L’entente historique que nous signons aujourd’hui avec le gouvernement du Québec est une avancée vers l’autodétermination de notre nation. Il nous est maintenant possible de regarder vers l’avenir et d’entamer, par des projets de développement et d’aménagement cohérents avec notre volonté de protection du territoire, un processus de guérison de la terre », remarque Jacques Tremblay.

Privilège

« C’est un privilège de partager le territoire du port de Gros-Cacouna avec la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk. La Nation peut compter sur l’appui de la Société portuaire du BasSaint-Laurent et de la Gaspésie pour réaliser ses projets de développement », affirme Anne Dupéré, présidente-directrice générale de la Société portuaire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.

En résumé

• Les deux ententes d’occupation sont d’une durée de 25 ans et renouvelables pour une période de 25 ans.

 • Le gouvernement du Québec demeure propriétaire des secteurs visés par celles-ci.

• Afin de conclure ces ententes, un comité de travail a été mis sur pied en septembre 2020 et était composé de représentants du ministère des Transports, du Secrétariat aux affaires autochtones et de la PNWW.

 • Le 30 mars 2020, Transports Canada a transféré au ministère des Transports la gestion et la maîtrise des installations portuaires de Gros-Cacouna, de Matane, de Gaspé et de Rimouski.

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