Groupe Yoke acquiert l’abattoir de Luceville
La transaction attendue depuis quelques mois est finalement confirmée ce mercredi matin par le Groupe Yoke qui fait l’acquisition de l’Abattoir de Luceville.
L’établissement phare de la région du Bas-Saint-Laurent, dont la direction était à la recherche d’une relève entrepreneuriale pour poursuivre ses activités industrielles, a trouvé en Yoke l’appui et la motivation nécessaires à une passation des pouvoirs qui a eu lieu ce printemps.
Sauvegarde d’un fleuron régional
Manon Cambefort, Frédéric Noreau, Nancy Pouliot, Nicolas Légaré et Bruno Corbin, les associés passionnés unis par ce projet exaltant souhaitent assurer la pérennité de l’Abattoir et de ses services, très chers à l’industrie régionale. Alors que Manon et Frédéric prendront les rênes de la direction, Nancy et Bruno, propriétaire du Ranch Bisons SurMer situé à Sainte-Luce, représenteront très bien les réalités de ce secteur d’activité et des artisans agroalimentaires du Bas-Saint-Laurent.
Par ce rachat, qui permettra de sauvegarder l’établissement, Yoke investit dans la fierté régionale, en assurant de l’emploi et des possibilités de développement aux résidents, éleveurs, artisans et commerçants du Bas-Saint-Laurent. Le Groupe souhaite s’ancrer dans la communauté tout en investissant dans de nombreux projets régionaux. En plus de viser la reconnaissance du terroir sur les plans agricole et alimentaire, de par son mandat et sa philosophie, Yoke compte bien être au cœur l’autosuffisance régionale et participer aux projets de la région.
« Le siège social va demeurer à Sainte-Luce. L’abattoir va demeurer multi-espèces et nous allons continuer de travailler avec les producteurs de la région. Cela fait plus d’un an que nous travaillons ce dossier », mentionne Manon Cambefort.
Plan de consolidation
À la suite de l’acquisition qui s’est conclue il y a quelques semaines, la sauvegarde représente la première phase du plan de consolidation prévue par le Groupe, dont la vision s’inscrit définitivement dans la durée. Celle-ci sera suivie d’un stade de restructuration et d’une phase de développement, visant à déployer de nouveaux services et de nouvelles offres complémentaires en plus de celles existantes. Les détails quant à la mise en œuvre de ce plan de développement par le Groupe seront dévoilés officiellement à l’automne 2021.
Optimisation et modernisation dans le respect des traditions
Concrètement, Groupe Yoke a pour objectif d’augmenter les volumes d’abattage et de découpe notamment, par une croissance organique et la réalisation d’investissements dans le bâtiment, de nouveaux équipements et les systèmes informatiques, et ce, dans un mode « Industrie 4.0 ». Ces nouveaux investissements et l’optimisation des procédés permettront à cette entreprise qui se veut stratégique pour la région, d’être à la fine pointe de la technologie, ce qui lui assurera d’accroître sa compétitivité, et ainsi son développement et sa pérennité.
La présence de cet abattoir est capitale pour les producteurs agricoles de la région. « Cet abattoir est essentiel pour les producteurs ovins, bovins et porcins de la région. La population veut manger de la qualité et les gens ont raison. Les producteurs au Bas-Saint-Laurent sont capables de faire des produits de qualité », commentait le président de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, Gilbert Marquis, il y a quelques mois.
L’abattoir de Luceville opère depuis 1979 et son fondateur est Charles-Henri Bernier. Il est resté depuis ce temps dans la famille Bernier.
Un acteur de changement
« Fondé en 2020, Le Groupe Yoke se veut un acteur de changement incontournable pour bâtir un écosystème harmonieux. Fondé par des personnalités d’affaires aux parcours variés, où s’entrecoupent la restauration, l’élevage et la technologie, Groupe Yoke vise à promouvoir, investir et soutenir des projets et des organisations qui ont des activités durables sur les plans environnemental, économique et social. La mission du Groupe : créer un effet boule de neige, en amenant ses partenaires et collaborateurs à devenir à leur tour des acteurs de changement dans leur environnement », précise-t-on dans un communiqué.