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Nouvelle de 19 h

L’Abattoir de Luceville change de nom

Manon Cambefort, Directrice générale ADEL et Nicolas Légaré, Associé ADEL (Photo courtoisie)

L’Abattoir de Luceville, fleuron de l’économie du Bas-Saint-Laurent depuis plus de 40 ans, change de nom et devient ADEL.

Depuis son acquisition par le Groupe Yoke au printemps dernier, ADEL a non seulement stabilisé ses activités et sa position dans le marché, elle a aussi créé des emplois, en plus d’améliorer les infrastructures et les équipements en place. ADEL continue d’avancer à travers cette transition harmonieuse en dévoilant une nouvelle image de marque moderne, qui respecte l’ADN de l’entreprise établie depuis 1979. 
Se repositionner dans le marché

C’est le désir de se repositionner dans le marché et de diversifier l’offre de services de l’usine qui a poussé la nouvelle équipe d’investisseurs à adopter le nouveau nom d’ADEL. Celui-ci, plus court et sympathique, représente tout simplement l’acronyme de la précédente appellation de l’entreprise « Abattoir de Luceville ».
« Nous souhaitions dynamiser l’image de marque de la compagnie, mais également trouver une ligne directrice qui allait permettre de positionner l’entreprise dans l’industrie et auprès du consommateur, et ce pour les nombreuses phases à venir », affirme Manon Cambefort, directrice générale.


Ne pas renier son histoire
Il était toutefois important pour les nouveaux dirigeants de l’entreprise que cette nouvelle image, plus épurée et minimaliste, ne balaie pas du revers de la main tout ce qui a été bâti jusqu’à présent. La transition devait se faire dans un esprit de continuité, en harmonie avec l’économie locale et toujours en collaboration avec les acteurs locaux. Ceci toujours dans le but de viser la reconnaissance du terroir sur les plans agricole et alimentaire et d’être au cœur de l’autosuffisance alimentaire régionale. 
Le nouveau logo ADEL représente le désir de rester simple et authentique. Il va à l’essentiel et unit tradition et modernité. Conserver l’âme de cette institution et l’emblème du Québec sur le logo par fierté des produits locaux et provinciaux tout en arrivant à un résultat résolument tourné vers l’avenir, tel était l’objectif. La population locale ayant grandi avec cet établissement s’y retrouvera, et les nouveaux témoins de son évolution y verront le reflet d’une entreprise à la page. 

Carol Bernier, Propriétaire de ADEL et ancien directeur général; Charles-Henri Bernier, Fondateur de l’Abattoir de Luceville (97 ans); Claude Bernier, Propriétaire et Associé ADEL; Manon Cambefort, Directrice générale ADEL et Nicolas Légaré, Associé ADEL. (Photo courtoisie)


Un enjeu majeur pour la région
Le rachat de l’abattoir par le Groupe Yoke, au printemps dernier, était un enjeu majeur pour la région du Bas-Saint-Laurent. La relève d’ADEL est vitale et cruciale pour le maintien d’une filière bioalimentaire en bonne santé au Bas-Saint-Laurent. Et grâce à ses différents partenaires dont la Société d’aide au développement de la collectivité de La Mitis (SADC), en très peu de temps, ADEL a fait des pas de géant ! Plusieurs enjeux identifiés lors de l’acquisition ont déjà été solutionnés. C’est le cas notamment pour les équipes de travail qui ont été consolidées. ADEL se fait un point d’honneur et une mission d’être un employeur de choix et de développer au mieux ses équipes. 
L’amélioration des infrastructures et l’achat de nouveaux équipements sont également bien entamés, mais il ne s’agit là que de la pointe de l’iceberg, pour des projets de développement et des investissements d’envergure à moyen et long terme. 

Ajouts de services et de produits
La diversification de la clientèle ainsi que l’ajout de nouveaux services et produits sont également des projets chers à ADEL, à commencer par l’addition de services de transformation, un nouveau secteur très prometteur. De nouvelles viandes en vogue en restauration feront également l’objet d’opérations chez ADEL, soit le bison et le sanglier.  
 
Et ce ne sont là que quelques-uns des nombreux desseins d’ADEL et son équipe, qui voient grand pour cette institution de Sainte-Luce, mais également pour sa population, son économie et son terroir. 

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