Un humoriste de chez nous sur nos écrans
Jean-François Otis, un jeune humoriste de Rimouski fera partie de la distribution de « Le prochain stand up » une émission dont la deuxième saison s’amorcera en septembre sur les ondes de Noovo.
Jean-François Otis a commencé sa carrière aux alentours de 2018. Il a grandi à Rimouski et possède un baccalauréat en administration des affaires de l’Université du Québec à Rimouski. Il raconte avoir passé beaucoup de temps « dans les petits pubs universitaires ». Sinon, il a aussi fait plusieurs spectacles, en plus d’en animer plusieurs autres, autant en région à Rimouski que dans la région de Québec.
Le prochain stand up
L’émission consiste en une compétition entre humoristes qui performent devant trois juges : Louis Morissette, Mariana Mazza et P-A Méthot. Il s’agissait d’ailleurs de la première expérience à la télévision de Jean-François Otis, une première expérience qu’il a décrite comme ayant été positive : « je suis content, j’ai hâte que sa sorte. Je m’en allais là pour apprendre, vivre l’expérience et m’amuser et c’est exactement ça qui s’est passé ».
Il explique avoir également apprécié l’opportunité de rencontrer des gens de Montréal qu’il avait moins eu l’occasion de côtoyer.
En pandémie
Il rapporte aussi que le contexte de la pandémie n’a pas eu beaucoup d’impact quant à la qualité de son expérience : « c’était spécial parce qu’ils étaient vraiment stricts, ce qui est une très bonne chose, mais quand tu montais sur scène, tu ne sentais pas vraiment la pandémie parce que le public était vraiment chaleureux ».
La pandémie a toutefois eu de grandes conséquences pour la carrière du jeune humoriste : « les spectacles ont tous arrêtés donc je n’avais plus de métier et il a fallu que je me retrouve une job. Mais là les shows recommencent plus que ce que j’aurais pensé alors on va espérer qu’il n’y aille pas d’autres vagues ou quoi que ce soit.»
Jean-François Otis a également révélé que la COVID-19 a démontré la précarité de son milieu : « on s’est rendu compte qu’on était important, mais pas tant que ça. On a été les premiers à être « shutdown », tout ce qui est spectacle alors on a comme fait : « okay, on est un milieu assez précaire. J’ai eu peur, mais je ne pense pas que s’est fait pour s’en aller l’humour ».
Les difficultés du métier
Selon lui, le plus grand défi en humour est de commencer : « tu ne sais jamais comment faire pour mettre un pied dans le show. La chose la plus simple à faire c’est d’aller voir une soirée d’humour, de jaser avec les humoristes de la soirée et leur dire : hey, j’aimerais peut-être ça essayer, et c’est sûr et certain qu’il y en a un qui va t’embarquer ». D’ailleurs, il l’offre aux gens : « si jamais il y en a qui veulent essayer, ils ont juste à m’écrire et je vais être capable de les enligner et de les aider à commencer ».
La suite
Pour Jean-François Otis, la suite des choses se résume à quelques spectacles au ComediHa! cette année: « je ne fais pas de galas: je tiens à le dire, mais je fais les premières parties pour plusieurs One mini show, qui est une petite série qu’ils ont décidé de faire ici. Sinon, je vais continuer à animer des soirées. Il y a des soirées qui reviennent aussi prochainement, à la taverne 666 qu’on va recommencer et un peu partout en région ».