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La CAQ doit délaisser le béton et verdir les villes

Ruba Ghazal (Photo courtoisie)

À la suite du rapport alarmant du GIEC rendu public, la semaine dernière, la députée de Mercier et responsable pour Québec solidaire en matière d’environnement, Ruba Ghazal, presse la CAQ de prendre au sérieux l’urgence climatique et de déployer rapidement un plan pour verdir les villes québécoises et mieux les protéger face aux vagues de chaleur accablante, qui seront de plus en plus fréquentes au cours des prochaines années.

« S’il y a bien une conclusion qu’il faut retenir du rapport du GIEC dévoilé cette semaine, c’est qu’il n’est pas trop tard pour agir et pour limiter les impacts des changements climatiques. Mais si on veut y arriver, c’est maintenant qu’il faut faire un virage à 180 degrés! Au lieu de s’entêter à construire un troisième lien ultra polluant qui va ajouter plus d’autos sur nos routes, la CAQ devrait délaisser le béton et se préoccuper du verdissement des villes pour protéger les Québécoises et les Québécois des désastres écologiques à venir », martèle Mme Ghazal.

Verdissement en zone urbaine

Québec solidaire appelle le gouvernement Legault à s’engager à consacrer 1 % des investissements annuels en infrastructures publiques, soit 170 M$, au verdissement en région urbaine, notamment sur le terrain des hôpitaux, des CHSLD et des écoles. Cette politique permettrait non seulement de diminuer la température dans les villes, mais également de réduire les coûts en santé reliés aux impacts négatifs des grandes chaleurs dans les municipalités.

« Cette année encore, les effets dévastateurs des canicules se sont fait sentir dans les villes du Québec, et ces vagues de chaleur extrême ne vont qu’empirer dans les prochaines années si rien n’est fait. François Legault ne peut pas attendre que des villages brûlent au Québec comme en Colombie-Britannique avant d’allumer et d’agir. Il n’y a plus de temps à perdre: il va falloir qu’on soit proactifs et exemplaires en matière d’infrastructures vertes pour diminuer la température des villes en multipliant les îlots de fraîcheur. L’asphalte et le béton ont fait leur temps », conclut Ruba Ghazal.

Rappelons que selon une étude de l’Institut national de santé publique du Québec, la température dans les villes peut parfois être jusqu’à 12°C plus élevée que dans les secteurs ruraux avoisinants. Ce sont ces zones plus chaudes qui sont habituellement appelées des îlots de chaleur et auxquels Québec solidaire souhaite s’attaquer.

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