Où est-ce qu’on s’en va avec le projet FARI?
Vers un long conflit juridique, semble-t-il!« Où est-ce qu’on s’en va avec le dossier du projet FARI ? », un projet de résidence de six étages pour personnes âgées de 20 M$ sur la rue des Flandres, dans Saint-Pie-X, qui semble bloqué par une procédure judiciaire? Le journal a posé la question au maire, Marc Parent, hier soir.
Des citoyens ont intenté récemment une demande d’injonction afin d’obtenir un référendum sur le projet, à la suite de la décision de la Ville de Rimouski de recourir à un article de loi qui permet justement d’éviter la tenue d’un scrutin sur un tel projet. L’article de loi précise qu’une Ville peut utiliser une procédure d’urgence si les personnes qui vont être hébergées dans la future résidence ont besoin de soins et s’il y a une pénurie de logements, ce qui est le cas à Rimouski, où 99% des logements sont occupés.
« La Cour supérieure étudie une demande déposée par des opposants. Dans le cadre de ce processus, il y aura entre autres des interrogatoires, qui seront menés jusqu’en septembre. J’aurai moi-même à témoigner. Nous allons essayer de faire avancer le dossier le plus possible », soutient le maire, Marc Parent.
Retrait du promoteur?
Le journal a également questionné le maire à savoir s’il croyait que Groupe FARI pourrait modifier ou retirer son projet.
« Pour le moment, on maintient le cap. Nous n’avons aucune indication selon laquelle le Groupe FARI serait en train de reconsidérer son projet de Rimouski. À la Ville de Rimouski, nous sommes tout à fait confiants que notre décision de recourir à l’article (de loi en question) est la bonne et est conforme à ce que le gouvernement du Québec souhaite pour s’assurer que les personnes vulnérables et les personnes qui ont besoin de soins de santé puissent avoir accès le plus rapidement possible à des soins de qualité. C’est une réglementation qui a été mise en place pour faciliter la tâche aux municipalités. C’est simplement ce que nous avons fait en utilisant cet article de loi », estime monsieur Parent.
Invités à livrer leur version des faits au cours des dernières semaines, les opposants autant que le promoteur préfèrent ne pas émettre de commentaires en raison de la judiciarisation du dossier.