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Discussions en cours dans les dossiers de Dannick Plourde

Le suspect, Dannick Plourde, 24 ans, de Sainte-Angèle. (Photo: Sûreté du Québec)

Dannick Plourde, 24 ans, de Saint-Angèle-de-Mérici, accusé en matière de proxénétisme, était de retour en Cour ce mercredi matin au palais de justice de Mont-Joli afin de fixer une date de procès, lui qui avait été cité à son procès au terme de son enquête préliminaire tenue le 16 juillet dernier.

L’avocate de l’accusé, Me Maryse Beaulieu, a demandé au juge James Rondeau de reporter tous les dossiers à la même étape à ce vendredi 20 août, toujours à Mont-Joli. Les deux parties sont en discussion et un règlement avant le procès serait possible. La Défense a fait entendre trois témoins lors de l’enquête préliminaire.

Plourde a été arrêté le 29 avril pour des crimes de nature sexuelle. Le juge a refusé de la remettre en liberté à la suite de l’enquête sur remise en liberté qui s’est tenue le 11 mai à Rimouski. Il demeure donc détenu pendant la suite du processus judiciaire. Il a comparu par vidéoconférence en direct du centre de détention de Rimouski, mais le juge a exigé sa présence physique le 18 août à Mont-Joli puisqu’il y aura des possibilités de règlement.

L’homme fait face à une accusation de séquestration et deux accusations de proxénétisme. « L’enquête des policiers tant à démontrer que le suspect prenait contact avec des personnes mineures de la région de Rimouski dans le but de les faire travailler dans des réseaux de prostitution juvénile à l’extérieur de la région », précise le sergent Claude Doiron, de la SQ.

Enquêtes sur les crimes en série
Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. « Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes », poursuit le sergent Doiron.

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