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Nouvelle de 17 h

Les candidats à la mairie de Rimouski dévoilent leur vision de l’éthique

Guy Caron et Virginie Proulx. (Photos: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

À l’invitation du journal le soir, les candidats à la mairie de Rimouski, Virginie Proulx et Guy Caron, répondent à des questionnaires sur des sujets bien précis, afin de mieux éclairer les électeurs sur leurs engagements.

Aujourd’hui, le sujet retenu est l’éthique.

Suivant le principe d’alternance, c’est maintenant au tour de madame Proulx de répondre la première aux questions soumises.

1-Avez-vous pris connaissance du code d’éthique des élus et fonctionnaires municipaux et qu’en avez-vous retenu?

Virginie Proulx : « Dès notre élection, soit comme conseillère ou mairesse, nous sommes conviés à prendre connaissance du code d’éthique des élu.es et fonctionnaires municipaux et nous devons également suivre une formation obligatoire en éthique offerte par l’Union des Municipalités du Québec (UMQ). En consultant ces outils, j’ai réalisé que ceux-ci sont essentiels au bon fonctionnement des villes et des conseils municipaux afin d’éviter notamment les scandales qui ont été mis en lumière par la Commission Charbonneau. Chaque municipalité a son code d’éthique. Celui-ci devrait être mis à jour régulièrement pour s’assurer qu’il tienne compte des enjeux propres à sa municipalité et qu’il soit cohérent avec la réalité d’aujourd’hui. Par exemple, l’utilisation des médias sociaux, la diffusion numérique des séances du conseil et l’usage de différentes plateformes méritent que nous ajustions le code d’éthique. De plus, puisque le fonctionnement des villes se rapproche de plus en plus d’un gouvernement de proximité, il faudra intégrer la gouvernance et la participation citoyenne dans un code d’éthique revu et bonifié. »

Guy Caron : « Les principes du Code d’éthique municipal sont très similaires à ceux du Code d’éthique qui s’appliquait aux députés fédéraux. L’obligation de rapporter des cadeaux de plus de 200 $ et l’obligation de se retirer de toute discussion portant sur des questions dans lesquels nous avons personnellement des intérêts sont au centre de tout code de déontologie. Le Code d’éthique fédéral est cependant plus exigeant en un point : nous devons rapporter non seulement nos actifs, mais ceux du conjoint ou de la conjointe. Cela empêche de cacher certains actifs en les transférant à l’époux ou à l’épouse, mais ces actifs, dans les faits, demeurent au sein de la bulle familiale. »

2-Possédez-vous une entreprise ou avez-vous une activité qui pourrait entrer en conflit avec votre fonction de maire? Expliquez svp.

V.P. : « J’ai eu jusqu’à récemment une entreprise appelée Statum Marketing territorial qui était mon entreprise de consultation que j’ai radiée en 2021 pour me consacrer à temps plein à la course à la mairie de Rimouski. Je ne possède pas d’autre entreprise. Je siège également au conseil d’administration de l’UQAR à titre de représentante des chargé.es de cours pour le syndicat. Si je deviens mairesse de Rimouski, je démissionnerai de cette activité pour me consacrer à temps plein à mon travail de mairesse. »

G.C. : « Non. Comme la plupart des gens doivent le savoir aujourd’hui, j’ai une maison au Rocher-Blanc dans le district Sacré-Cœur acquise en 2012 et une maison à Gatineau, dans le secteur Aylmer. Outre mes REER, ce sont mes seuls actifs. »

3-Quelles sont les valeurs que vous souhaiteriez transmettre à vos collègues du conseil municipal si vous êtes élu(e) ?

V.P. : « J’aimerais transmettre à mes collègues du conseil municipal des valeurs d’écoute, de respect et de collaboration avec le milieu. Je suis d’avis que nous pouvons améliorer nos façons de faire ensemble, mais aussi avec la collectivité. Nous devons mieux expliquer les projets et les enjeux à la population, mais aussi nous assurer de transmettre les préoccupations citoyennes et travailler à trouver des solutions ensemble. En développant une plus grande collaboration avec les organismes qui ont une expertise à apporter à la ville, nous avons plus de chance d’avoir des idées créatives, innovantes et axées sur les besoins et la réalité. Je suis convaincue que cette façon de faire nous permettrait de prendre de meilleures décisions. »

G.C. : « Que siéger au Conseil municipal n’est pas un travail, mais une occasion unique de contribuer positivement à sa communauté. Dès notre assermentation, tous les gestes que nous poserons devront avoir pour but de développer le potentiel social, communautaire, environnemental et économique de Rimouski et d’implanter une vision et une culture qui seront durables et permanentes. Et que siéger au Conseil municipal est un privilège que nous devons mériter par nos actions, chaque jour de notre mandat. »

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