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Commissions vs comités : alourdir ou alléger la bureaucratie?

La période des questions de Virginie Proulx
Madame Proulx aimerait voir plus de gens assister aux assemblées du conseil municipal. (Photo: journal le soir, archives)

La candidate à la mairie de Rimouski, Virginie Proulx, soutient que les huit commissions de travail qu’elle propose de constituer pour remplacer différents comités n’alourdiront pas la bureaucratie, mais vont plutôt alléger le travail des fonctionnaires.

C’est ce qui ressort de la période de questions des journalistes à laquelle madame Proulx s’est prêtée ce matin, alors qu’elle présentait le cinquième de ses sept thèmes majeurs de la campagne électorale : « une participation citoyenne accrue et une plus grande transparence ». Nos lecteurs qui ne l’auront pas déjà fait pourront prendre connaissance du premier texte rédigé à ce sujet plus tôt aujourd’hui.

Métal du Golfe_VF

« Vous proposez la création d’un organisme indépendant, la création de huit commissions et de 11 comités de citoyens (dans les districts), n’avez-vous pas l’impression que cela viendra alourdir la bureaucratie? » a demandé le collègue Denis Leduc, de Radio-Canada.

« Absolument pas. Les comités de citoyens ne fonctionnent pas sous l’égide de la Ville. Par exemple, si on confiait à un organisme indépendant les consultations publiques, ça ne viendrait pas alourdir le travail des fonctionnaires, mais plutôt le « débureaucratiser », de rendre ça plus ouvert à la population, de lui permettre d’apporter de nouvelles informations à la Ville. Donc, c’est justement le contraire. Le travail effectué par les commissions permettra d’éviter que ce soit les fonctionnaires qui assument tout le travail. Parce qu’en ce moment, les fonctionnaires de Rimouski sont débordés; ils en ont du travail à faire et ils passent beaucoup de temps sur des comités pour étudier des projets », explique madame Proulx.

Participation accrue?

« Comment allez-vous accroître la participation des citoyens aux décisions de la Ville? », lui a demandé un collègue de TVA Est du Québec.

« Il existe une expertise à Rimouski et au sein des organismes, une expertise dont on se prive, parce qu’on ne travaille pas assez en collaboration avec le milieu. Si on réussit à trouver des façons de faire qui nous permettent d’aller chercher ces informations là, on va prendre de meilleures décisions. Ça va éviter de faire plein d’aller-retour et de recommencer les projets parce qu’il n’y a pas d’acceptabilité sociale », signale Virginie Proulx.

« Vous voulez mieux impliquer les citoyens, mais aussi mieux impliquer les conseillers? », est intervenu le collègue Francis Belzile, de CKMN.

« On doit travailler davantage en collaboration avec les citoyens, avec les organismes et avec les conseillers municipaux, aussi. C’est important qu’on travaille en plus étroite collaboration à Rimouski. Je constate présentement, car je fais des consultations pendant ma campagne électorale, un désir profond des organismes de participer à l’élaboration de meilleures politiques à Rimouski; de prendre de meilleures décisions. Je suis convaincue qu’il y a des gens qui vont répondre à l’appel. »

Virginie Proulx (Photo: archives)

Qu’est-ce qui cloche?

« Qu’est ce qui cloche avec l’actuelle façon de faire?», a questionné Maude Parent, de la radio Rouge FM/Énergie.

« Il faut évoluer dans nos façons de faire. Ce que je constate, partout au Québec, c’est que nous sommes en train d’évoluer vers de nouvelles façons de faire en fait de faire participer la population. Je suis convaincue d’être la bonne personne pour apporter ça à Rimouski. On voit dans les assemblées publiques que les gens ont l’impression de ne pas comprendre les processus décisionnels. On voit que les gens ressentent de la frustration, parce qu’il y a de l’incompréhension. Si on veut améliorer nos relations avec les citoyens, il faut être plus transparent et faire plus d’efforts de collaboration », a indiqué Virginie Proulx, aussi conseillère sortante du district Le Bic.

« Je suis convaincue qu’il y a moyen d’expliquer davantage aux citoyens ce qu’on prend comme décisions. Quand on parle d’un numéro de lot, par exemple, on pourrait préciser à quel endroit, car le numéro strictement, ça ne dit rien. Je sais qu’il y a des élus qui ne sont pas à l’aise avec l’idée que j’ai soumise de débattre publiquement en comité plénier, sauf certaines exceptions, mais je pense que quand on se présente en politique, il faut être capable d’assumer ses positions. Je suis prête à mettre en place ces nouvelles mesures de manière graduelle et je suis prête à m’adapter et à collaborer avec les autres membres du conseil », a conclu madame Proulx.

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