6,8 M$ pour implanter deux fermes verticales
Le gouvernement du Québec accorde une aide financière totalisant 6,8 M$ à l’entreprise Océan Vert, détenue par Courchesne Larose et Inno-3B, pour soutenir l’implantation de deux fermes verticales destinées à la culture de légumes feuilles à Saint-Pacôme, au Kamouraska.
Ce projet est évalué à plus de 19 M$. La première ferme verticale d’Océan Vert sera construite à même les installations de l’entreprise Inno-3B, située à Saint-Pacôme. Ce projet, qui rallie innovation et autonomie alimentaire, permettra l’implantation d’une nouvelle expertise dans la culture en serre et la culture de légumes frais dans la région.
Le premier ministre du Québec, François Legault, accompagné de la députée de Côte-du-Sud, Marie-Eve Proulx, a fait l’annonce, vendredi, de ce projet innovant, qui permettra l’accroissement de l’autonomie alimentaire et de la productivité du Québec.
« Nos régions doivent être au cœur de l’économie de demain; une économie plus innovante et plus autonome. Il faut produire une plus grande variété d’aliments au Québec, pour que l’on puisse manger québécois à longueur d’année. C’est ce dont on s’assure en investissant dans ce projet, qui contribuera à faire grandir notre autonomie alimentaire. On mise sur l’innovation pour améliorer notre productivité, on mise sur nos régions pour bâtir l’économie de demain, l’économie d’un Québec qui gagne », déclare François Legault.
Contourner les températures hivernales
« En contournant l’obstacle que constituent les températures hivernales, la culture en bâtiment vertical permet au Québec d’agrandir son offre bioalimentaire et, par le fait même, d’accroître son autonomie alimentaire. Il s’agit donc d’une excellente nouvelle pour les consommateurs, qui vont pouvoir se procurer des légumes feuilles de chez nous toute l’année et relever encore plus facilement le Défi 12 $ que je leur ai lancé. Je souhaite un vif succès à Océan Vert dans la réalisation de son projet! », commente le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne.
« Ce projet rejoint l’une des priorités de la région du Bas-Saint-Laurent, qui vise à augmenter l’autonomie alimentaire et à développer des méthodes de production innovantes, qui stimuleront notre productivité. C’est exactement le genre d’initiative que notre gouvernement encourage et qui met en valeur nos ressources et nos expertises locales, tout en répondant au défi de la main-d’œuvre par l’innovation technologique », souligne Marie-Eve Proulx.