La passion des Beatles renaît sur toute la planète

La passion pour le groupe musical britannique The Beatles renaît aux quatre coins de la planète, avec la sortie du film « The Beatles Get Back» de Peter Jackson, et réjouit un fan  inconditionnel de Mont-Joli qui possède des souvenirs d’une valeur inestimable sur le « Fab Four ».

Le réalisateur de la trilogie du « Seigneur des Anneaux » a récupéré les 60 heures d’images qui ont été tournées en 1969 lors de la production de l’album « Let It Be ». Ces images captées lors de séances d’enregistrement à Twickenham et Abbey Road ont servi notamment à faire un documentaire qui accompagnait l’album « Let It Be », incluant le concert sur le toit. Cependant, sur 60 heures, il restait évidemment du matériel inexploité qui a servi à Peter Jackson pour « The Beatles Get Back », dont le troisième épisode est diffusé sur la chaîne de Disney encore demain. Le document dure presque huit heures au total.

« Les Beatles ont changé ma vie »

La vie de Stéphane Roy, un artiste multidisciplinaire et webphotographe, est intimement liée à l’existence des Beatles et à la musique.

« J’ai été le fournisseur officiel de l’industrie du disque pour les disques d’or et platine (encadrement et présentation graphique). Mes passions à la base sont la musique et les arts plastiques. J’ai fait beaucoup de corporatif et quand le numérique a commencé, je suis passé à autre chose. Je suis venu au Bas-Saint-Laurent. Ma force est sur le plan visuel et sur le marketing. J’ai travaillé pour Ma Cabane en Gaspésie et pour Bois BSL. Aujourd’hui, je suis sous-traitant et je travaille deux jours par semaine chez Lamijac, à Rimouski. Je me suis reparti en affaires. Une de mes offres de services est de faire des sites Web. Nous proposons nos services et nous partageons nos connaissances sur notre page Web mepassions.com. On en profite pour parler des choses qu’on aime. C’est pour ça que j’ai fait une publication sur les Beatles, cette semaine, où je raconte toute mon histoire », explique-t-il.

Histoire fascinante

« Je n’hésite pas è dire que si les Beatles n’avaient pas été là, ma vie n’aura pas été ce qu’elle est », commente monsieur Roy.  « L’histoire fascinante de ce groupe a changé le monde grâce à sa conscience et à son énergie qui ont naturellement conquis des millions de nouveaux fans comme moi. Ce que je suis aujourd’hui, un artiste sensible, je le dois notamment à un homme aux multiples passions et convictions comme mon ami spirituel, John Winston Lennon. Les Beatles m’ont inspiré à voyager et à m’ouvrir à notre univers. Ils m’ont ouvert la voie pour voir ma vie et les événements de tous les jours à travers leurs chansons et leur vie personnelle », partage-t-il sur mepassions.com.

Une statue de cire

« À la clôture de l’Expo 1986, un collègue et moi avons acheté la statue de cire de Lennon et de sa guitare Rickenbacker qui était exposée aux côtés de la tristement célèbre Mercedes psychédélique de John Lennon. La guitare et la statue Rickenbacker ont été exposées avec la Rolls-Royce de Lennon. J’avais beaucoup négocié avec le consulat britannique pour acquérir la statue de cire de John Lennon et la guitare Rickenbacker ! Une fois rentré chez moi, je me souviens avoir placé la statue de John dans ma chambre à côté de mon lit et imaginé toutes sortes d’histoires et de discussions avec lui », raconte également Stéphane Roy.

George Martin et Sir Paul

De fil en aiguille pendant son parcours dans le domaine artistique, cet homme de 55 ans a aussi rencontré le grand producteur des disques des Beatles, George Martin, et nul autre qu’un des membres du célèbre quatuor, Paul MacCartney en 2011. Il lui a présenté un cadre personnalisé. Il a également assisté à de nombreux festivals ayant pour thème les Beatles. Travaillant dans un magasin spécialisé sur les Beatles à Vancouver, il a rencontré le chanteur rock canadien de réputation internationale, Bryan Adams.

« Après avoir fait ça, je me dis que je pourrai mourir en paix », lance Stéphane.

Son favori : John

« Je suis tellement mordu qu’il est arrivé que je me suis privé de manger pour acheter un item de collection. D’un autre côté, cette affection pour les Beatles m’a permis de gagner ma vie dans le domaine des arts, m’a permis de me développer et de développer mon sens créatif. Mon meilleur, c’est John. Lennon était un homme d’une grande authenticité. Tous les gens qui l’ont rencontré m’ont dit qu’il était accessible. C’était un homme d’une grande honnêteté intellectuelle. À la base, tout ce que j’ai fait au cours des 25 dernières années. Tous les gens qui l’ont rencontré, qui l’ont côtoyé, ont tous été profondément marqué. John Lennon a pris deux semaines de sa vie pour faire la promotion de la paix dans le monde, lors de ses fameux « bed-in » avec Yoko. Il aurait pu profiter de cette période pour faire de l’argent, mais c’était très important pour lui », avoue-t-il.

Alan Parsons et les Beatles

Le lien entre les Beatles et son cheminement professionnel l’amènent aujourd’hui à collaborer à un autre projet sur les Beatles, cette fois-ci mené par le musicien et producteur Alan Parsons. Celui-ci a mis en vente 1969 éditions spéciales de l’album « Let It Be » autographiées pour souligner son 50^e anniversaire. Alan Parsons a travaillé sur certaines pièces des Beatles comme technicien de son. Stéphane Roy participe à la mise en marché numérique, notamment sur ce site. « Pour lui aussi, les Beatles ont changé sa vie. »

Le documentaire

Monsieur Roy a vu les premiers épisodes du documentaire de Peter Jackson.

« Je ne pouvais pas manquer ça. J’ai regardé au complet les premiers épisodes. Ce qui me frappe, c’est qu’on voit la créativité des Beatles, que ça part souvent de pas grand-chose, une chanson de leurs chansons. Et à la fin, on voit ce qui a été réfléchi, ce qui a été travaillé; le stress qu’ils ont vécu pendant 14 jours de studio, avec un spectacle (celui sur le toit). On voit toutes les variantes du début à la fin de chaque chanson, comment elle a été développée par des arrangements et par la qualité des harmonies et de la musique. Tout ça en étant un groupe de scène sans artifices. C’était un retour aux sources. On voit comment le projet a pris de la maturité. On s’aperçoit aujourd’hui à quel point ils étaient très avant-gardistes. À l’époque, tout le monde parlait des Beatles et avec raison, car ils n’ont pas seulement changé ma vie, ils ont changé le monde », conclut Stéphane Roy.

L’année dernière, le journal soulignait également un anniversaire important dans l’histoire de la musique rock avec le 50e anniversaire du guitariste Jimi Hendrix.