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Nouvelle de 18 h

Attirer de nouveaux résidents à Sainte-Blandine et au Bic

C’est là où le maire se tournerait pour les prochains développements résidentiels
L’ouverture prochaine de la rue de l’Andromède, où des travaux ont eu lieu l’été dernier, marque la fin du projet appelé « des Constellations ». (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

S’il n’en tient qu’à lui, le maire de Rimouski, Guy Caron, se tournerait prochainement vers les districts de Sainte-Blandine et du Bic pour développer de nouveaux secteurs résidentiels.

C’est ce que signale monsieur Caron en entrevue exclusive avec le journal le soir, interrogé notamment sur ce qui risque de survenir en matière de développement résidentiel sur le territoire de Rimouski, dans les prochaines années.

Monsieur Caron a indiqué en campagne électorale que la crise du logement était l’une de ses préoccupations majeures. Le conseil municipal vient d’autoriser la cinquième phase de développement du secteur dit des Constellations, dans le district Sacré-Cœur. Le journal a demandé à monsieur Caron vers quelle direction on devrait se tourner par la suite.

Une partie du village du Bic. (Photo: courtoisie Tourisme Bas-Saint-Laurent-Mathieu Dupuis)

Rue de l’Andromède

« La cinquième et dernière phase du projet des Constellations va s’étaler sur trois rues. Ce sera une zone plus densifiée que la précédente, avec des jumelés et des multilogements. Il reste des éléments à compléter, mais le pavement est déjà fait à partir de la rue principale de la cinquième phase, qui s’appellera rue de l’Andromède. Il ne reste qu’à s’occuper de quelques détails pour que ce soit prêt. Cette nouvelle rue est située à peu près en face du dépanneur Ultramar », rappelle monsieur Caron.

Réserve foncière étudiée

Et si on regarde vers l’avenir?

« Je suis en train de prendre connaissance de l’étendue de la réserve foncière de la Ville de Rimouski. J’y vois que Pointe-au-Père y figure avantageusement pour accueillir de nouveaux ménages. Mais deux endroits m’intéressent particulièrement. Ce sont Le Bic et Sainte-Blandine. Je ne veux pas faire d’étalement urbain, mais ce sont trois communautés qui ont différents points en commun. Pointe-au-Père, Sainte-Blandine et Le Bic sont des milieux villageois. Ce sont des communautés avec leur identité propre. Ce sont des districts qui ont un potentiel intéressant pour faire du développement, mais du développement qui soit harmonieux avec le reste de la ville », répond Guy Caron.

« Pointe-au-Père, Sainte-Blandine et Le Bic sont des milieux villageois. Ce sont des communautés avec leur identité propre. » -Guy Caron

Guy Caron (Photo: courtoisie)

Étendue

« Je ne peux pas répondre avec plus de précision, parce que je n’ai pas fini de parcourir l’étendue de la réserve foncière. Je n’ai pas eu de discussions là-dessus avec le département d’urbanisme à ce sujet, mais je peux dire que présentement, les projets tournent autour de Pointe-au-Père. Par contre, mon souhait comme maire est devoir aussi des projets être développés au Bic et à Sainte-Blandine. C’est le portrait que je vois présentement », renchérit monsieur le maire.

Le boulevard qui ne menait nulle part

Ce dernier se réjouit également du début du projet de Construction Albert dans le district Nazareth. « Ce sera aux alentours de « l’éventuel » boulevard Henri-Bourrassa, dont on parle du prolongement depuis au moins 20 ans. Il finira bien par mener quelque part! », lance Guy Caron.

Il faut rappeler que ce « boulevard » s’étend sur à peine quelques dizaines de mètres à partir de la rue Lausanne, face à Marquis-de-Vaudreuil, et qu’on avait envisagé son prolongement il y a très longtemps. Au point où cette ruelle faisait bien rigoler les résidents de Nazareth. On l’avait surnommé « le boulevard qui ne mène nulle part. »

« Il ne faut jamais renoncer, car on ne sait jamais. Je me souviens que la rue Normandie se terminait sur Pierre-Laporte. Des gens ont demandé pour que ça se rende jusqu’à l’avenue Ross et ça a fini par fonctionner », constate monsieur Caron.

Plan d’urbanisme

« Ce qui va faciliter tout ça, c’est la révision du plan d’urbanisme sur lequel on va se pencher. J’aimerais dynamiser nos différents milieux de vie. Si on demeure sans développement, on se condamne à ne pas aller au-delà de ce qu’on a déjà fait. Un développement harmonieux en conformité avec ce qui existe, pour moi, c’est essentiel pour l’essor de certains districts de Rimouski, particulièrement les districts périphériques », conclut monsieur Caron au sujet de la croissance résidentielle.

Budget à venir

Par ailleurs, le budget 2022 sera présenté et éventuellement adopté lundi prochain. Un audit sur les finances de la Ville a justement été réalisé récemment.

« Cet audit confirme que la Ville de Rimouski est conforme en tous points aux bonnes pratiques qui sont demandées pour l’élaboration budgétaire des municipalités et villes. Également, cela s’applique à l’élaboration du plan triennal des immobilisations. Il n’y a aucune marque négative dans nos finances. Tout est conforme », remarque le maire Guy Caron.

« Quant au budget 2022, j’ai de bonnes raisons d’espérer qu’il sera adopté facilement. Ce n’est pas un budget qui porte la marque du nouveau conseil, mais on se sent à l’aise avec lui. J’ai dit en campagne électorale et je le dis encore : la situation financière de la Ville de Rimouski est très avantageuse comparativement à des villes de tailles similaires. Ceci, tant au point de vue du niveau de taxation, qui est parmi les plus bas, et du taux d’endettement, qui est aussi parmi les plus bas », confie-t-il.

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