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Chasse et pêche

Des piégeurs offrent des castors au plus démunis

Un trappeur et son fils relèvent un piège à castor, dont la venaison de grande qualité fait partie de la gastronomie du terroir québécois. Cette chair sauvage est traditionnellement consommée par un bon nombre de piégeurs québécois et par les membres des communautés autochtones. (Photo courtoisie FTGQ)

Il n’y a pas que les chasseurs qui sont bienfaisant avec l’organisme humanitaire « Chasseurs Généreux », en donnant de la venaison aux banques alimentaires et aux organismes Moissons pour les familles démunies, mais les trappeurs aussi.

La Fédération des trappeurs gestionnaires du Québec (FTGQ) et l’Association régionale des piégeurs de la capitale-nationale, ont remis 62 castors à Moisson Québec qui en fera la distribution. D’autres castors s’ajouteront prochainement pour remettre aux personnes démunies.

À savoir le goût de la venaison du castor, j’ai demandé au directeur général de la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec, Philippe Tambourgi : « Le castor a une viande parfumée qui peut ressembler au bœuf en texture, mais avec un goût agréable qui se démarque et qui permet de le distinguer. Très différent du lièvre qui peut avoir une viande plus corsée », dit Philippe Tambourgi. Et il ajoute : « La viande de castor est une venaison de grande qualité qui fait partie de la gastronomie du terroir québécois. Elle est traditionnellement consommée par un bon nombre de piégeurs québécois et par les communautés autochtones ». 

Castor à la carte!

Ces dons de castors s’inscrivent dans un projet pilote à finaliser, lequel permettrait de commercialiser la viande de quelques animaux à fourrure, dont le castor, auprès de restaurateurs. Ce projet est mené avec le gouvernement du Québec et la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec.

En 2020-2021, on comptait 7 710 piégeurs dans les régions du Québec.

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