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Des propos du ministre Dubé sèment l’inquiétude

Le ministre Christian Dubé. (Photo: capture d’écran Facebook)

Le directeur général de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, Jonathan Laterreur, lance un cri d’alarme bien légitime, au lendemain d’un point de presse du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, dont les propos sèment l’inquiétude au sein de la communauté des affaires.

Le gouvernement du Québec et la Santé publique craignent une recrudescence importante de la propagation de la COVID-19 avec le nouveau variant Omicron. Monsieur Dubé a notamment invité les entreprises québécoises, lors de son point de presse, de réinstaurer le télétravail le plus rapidement possible.

Ce qu’implique le télétravail

Cela entraîne des inquiétudes chez les commerçants de Rimouski parce qu’un retour au télétravail pourrait signifier que plusieurs travailleurs vont demeurer à la maison et faire leurs achats des Fêtes par Internet, à partir de leur domicile. Ils ne fréquenteront pas les commerces et ils n’iront pas luncher au restaurant s’ils ne sont pas au bureau. Ce, au moment où justement, la Chambre est dans une campagne d’achat local et entrevoyait le début de la grosse période de magasinage des Fêtes ces jours-ci.

Sérieux de la situation

« Je pense qu’on ne réalise pas tout le sérieux de la situation. Le gouvernement a fait une demande, il ne l’impose pas, mais il invite les entreprises à favoriser le retour au télétravail dès maintenant. L’impact de cette demande pourrait être important et encore une fois, on se demande si cette décision est valable pour les régions, qui ont une autre réalité que Montréal. On peut se demander également si cela présage si un retour au confinement et à des mesures de contrôle strictes dans les commerces. J’habite sur la route 132 et je ne vois pas beaucoup de circulation. On sent qu’il y a un effet sur les commerces. Si on pense notamment à ceux dont les bureaux sont au centre-ville, ça implique des repas du midi qui ne sont pas servis au restaurant situé tout près. C’est aussi un incitatif supplémentaire à l’achat en ligne et ça peut avoir des conséquences assez dramatiques », dit le directeur général de la Chambre.

« Si on retombe en confinement… est-ce que ce seront nos restaurants et surtout nos bars, qui vont encore payer la note? » -Jonathan Laterreur

Jonathan Laterreur en compagnie de Maude Charron pour la campagne d’achat local. (Photo: Facebook-Chambre de commerce)

Efforts

« Il ne faut pas relâcher nos efforts pour favoriser l’achat local. Nous allons suivre avec beaucoup d’attention ce qui se passera dans les prochains jours et prochaines semaines en ce qui a trait à l’urgence sanitaire. Nous avons aussi une inquiétude au sujet du retour après les Fêtes. Si on retombe en confinement… est-ce que ce seront encore nos restaurants et surtout nos bars, qui vont encore payer la note? C’est difficile à accepter, surtout quand on n’est pas responsable de ce qui nous arrive. On ressent un peu de panique du côté du gouvernement », constate Jonathan Laterreur.

« Déjà ce matin, c’est très tranquille. Ça nous prend du monde au centre-ville. Ça nous prend l’appui de la population », conclut monsieur Laterreur.

Dîner du maire

Par ailleurs, concernant certaines critiques au sujet de l’accessibilité au dîner-conférence du maire qui sera présenté demain, devant la Chambre de commerce, celle-ci rappelle que cette conférence sera disponible pour tous, puisque présentée en direct en vidéo, sur sa page Facebook.

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