« Je suis vraiment déçu » – Louis Robin
Le championnat mondial de hockey junior est annuléLa Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) a tranché mercredi en fin d’après-midi : le championnat mondial junior, présenté depuis dimanche à Edmonton et Red Deer, prend fin prématurément.
Après que les Américains aient perdu par défaut leur match d’hier (mardi) en raison de deux joueurs testés positifs à la Covid-19, aujourd’hui de premiers cas ont été recensés au sein des équipes de la République tchèque et de la Russie, forçant ainsi deux autres parties perdues par forfait. Les organisateurs se sont retrouvés devant le fait accompli : il s’avère impossible de poursuivre dans de telles conditions.
La déception a été immense chez les joueurs. C’est le cas de Louis Robin avec l’équipe de la Suisse. « Comme tous les joueurs, je ne me rendais pas vraiment compte que ça pouvait arriver. Je suis vraiment déçu et j’espère qu’ils trouveront une date pour refaire le tournoi », nous a mentionné l’attaquant de l’Océanic après une rencontre avec son groupe au cours de laquelle il a appris que la Fédération n’écartait pas l’option de reprendre le tournoi en 2022, possiblement à l’été.
Dans son cas, il aura la chance de se reprendre au Championnat du monde de 2023, dans un an, puisqu’il n’a que 18 ans.
Des rondelles perdues
Lundi, Robin a disputé un premier match, perdu 4-2 face à la Russie. « J’ai joué un bon match, j’avais une bonne intensité en prenant compte que ça faisait quatre semaines que je n’avais pas joué et que je revenais d’une blessure. Mais, j’ai perdu trop de rondelles et c’est quelque chose sur laquelle il faut que je travaille », poursuit-il.
Robin prendra maintenant la direction de Rimouski pour sa deuxième moitié de saison. Avant sa blessure, il connaissait ses meilleurs moments avec l’Océanic.
Variant Omicron
La Fédération, Hockey Canada et le comité organisateur ont expliqué que les protocoles en place n’ont pas suffi pour se mesurer au très contagieux variant.
« Ensemble, avec les équipes, nous avons amorcé cet événement en ayant pleinement confiance aux protocoles liés à la COVID-19, mis en place par l’IIHF, le comité organisateur local, Santé Alberta, les Services de santé de l’Alberta et l’Agence de la santé publique du Canada, mentionne le président de la fédération internationale, le Québécois Luc Tardif.
« La propagation continue de la COVID-19 et du variant Omicron nous ont contraints de revoir nos protocoles presque immédiatement après l’arrivée des équipes pour tâcher d’enrayer tout risque d’éclosion. Ces mesures comprenaient des tests de dépistage quotidiens et des exigences en matière de quarantaine pour les équipes dès la confirmation de cas positifs. Nous avions le devoir envers les équipes participantes de faire de notre mieux pour mettre en place les conditions nécessaires au succès de l’événement. Malheureusement, ce ne fut pas suffisant. Nous devons maintenant prendre le temps de veiller au retour sécuritaire de l’ensemble des joueurs et des membres du personnel des équipes. »
Contrairement à l’an dernier où les équipes avaient été isolées dans des bulles, ce n’était pas le cas cette année.