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Vieux pont de Rimouski : entre 20 M$ et 30 M$ en travaux

Une entreprise de Québec a la plus basse soumission
Le pont de la rivière Rimouski a été construit en 1951 et comptait deux voies à l’époque. Le nombre de voies a été doublé en 1974, à la suite de travaux d’élargissement. (Photo journallesoir.ca – Pierre Michaud)

Les travaux de réfection du vieux pont de la rivière Rimouski, sur la route 132/boulevard Saint-Germain qui auront lieu l’été prochain entraîneront une facture se chiffrant entre 20 M$ et 30 M$ pour les contribuables québécois.

À la fermeture de la période de dépôt des soumissions, hier, le Système électronique d’appel d’offres du gouvernement du Québec avait recueilli cinq soumissions dont la valeur varie entre 22 770 000 $ et 29 293 009,74 $. Le plus bas soumissionnaire est la firme Construction Polaris CMM de Québec; le plus haut est la firme EBC de L’Ancienne-Lorette, que l’on a vue régulièrement effectuer des travaux de voirie municipale dans la région, ces dernières années.

Les autres soumissionnaires sont Couillard Construction de Coaticook (25 839 014 $), Hamel Construction de Saint-Edouard-de-Lotbinière (26 760 000 $) et Grandmond et Fils de Drummondville (28 121 650 $).

À noter que la conformité des soumissions reste à être validée avant l’attribution du contrat.

Avec un débit journalier moyen de 25 000 véhicules, c’est le pont le plus achalandé à l’Est de Québec.

25 000 véhicules

L’appel d’offres a été lancé le 12 novembre dernier. Le ministère des Transports envisageait alors un contrat d’un montant allant de 10 M$ à 25 M$.

Avec un débit journalier moyen de 25 000 véhicules, c’est le pont le plus achalandé à l’Est de Québec. Les travaux de réfection permettront de prolonger sa durée de vie de 75 ans.

Les travaux consistent à procéder au remplacement complet du tablier, à la réparation des unités de fondation et à l’élargissement de la structure pour permettre l’intégration de la piste cyclable. Le début des travaux est prévu au printemps 2022, pour une finalisation en 2024.

« La réfection du pont de la rivière Rimouski assurera le maintien du transport sécuritaire de dizaines de milliers de personnes quotidiennement. Garantir la durabilité et l’efficacité de ce lien essentiel justifie notre investissement majeur. Les travaux permettront de prolonger sa durée de vie de façon substantielle », déclarait alors le ministre des Transports, François Bonnardel.

Le pont de la rivière Rimouski a été construit en 1951 et comptait deux voies à l’époque. Le nombre de voies a été doublé en 1974, à la suite de travaux d’élargissement. La structure comprend également, depuis 2003, une passerelle cyclable en porte-à-faux.

Rampe de mise à l’eau

Rappelons par ailleurs que ces travaux représentent un enjeu important pour la poursuite des activités de la « rampe à Marcel », le débarcadère pour les sports nautiques installé près de l’écluse Price, à l’embouchure de la rivière Rimouski, l’été dernier.

Ce projet mené par le sportif et homme d’affaires Marcel Gagné, avec l’appui de Jean-François Dubé, Armand Dubé et Jean-Louis Chaumel, a nécessité beaucoup d’efforts et de tractations, ce, pendant plusieurs années. Il est prometteur sur le plan touristique autant que sur celui du développement des activités nautiques dans la baie de Rimouski.

La rampe de mise à l’eau a été installée, l’été dernier, tout juste à côté du pavillon d’accueil de l’Association des pêcheurs de saumon. On voit le pont à l’arrière-plan. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Cohabitation possible

Joint il y a tout juste quelques instants, Marcel Gagné a indiqué au journal qu’il a de bonnes raisons de croire qu’un accès au fleuve depuis la rampe de mise à l’eau sera autorisé par les gestionnaires des travaux du pont, pourvu que la cohabitation soit adéquate et respectueuse.

« Je crois que les travaux vont se faire par phases, donc, ça peut s’organiser. Mon interprétation, c’est que tant qu’on ne nuira pas à ces travaux, on va avoir accès au fleuve. Ce serait un pacte gagnant-gagnant. Il serait également à l’avantage du ministère des Transports, qui possède une servitude, de favoriser la circulation nautique, car il s’est engagé auprès de la Ville à aménager un accès à l’eau temporaire du côté Nord. Cette rampe temporaire pourrait coûter beaucoup d’argent, d’autant plus qu’il manque de stationnement de ce côté-là du pont », signale monsieur Gagné.

Marcel Gagné (Photo: courtoisie)
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