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Cap vers un Québec sans gaspillage

(Photo: Unsplash photos)

RECYC-QUÉBEC salue la démarche menée par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), qui a déposé mardi son rapport sur L’état des lieux et la gestion des résidus ultimes. 

Cette démarche de consultation a permis d’élargir les horizons sur la prévention et la gestion des matières résiduelles (GMR) au Québec et d’aller au-delà de la seule notion de résidu ultime. Les défis auxquels sont confrontés un ensemble d’acteurs de la société québécoise, incluant la société d’État, sont effectivement nombreux.  

Une démarche nécessaire


RECYC-QUÉBEC salue l’action du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, d’avoir mandaté le BAPE pour étudier une question aussi importante. L’expertise de RECYC-QUÉBEC dans le domaine de la réduction, du réemploi, du recyclage et de l’économie circulaire a été mise à contribution au cours de cet exercice. Plusieurs des recommandations de la société d’État sont par ailleurs soulignées et appuyées par les commissaires.
« Lors des audiences, nous avons démontré qu’il fallait massivement investir efforts et ressources dans la réduction à la source et les stratégies d’économie circulaire telles que le réemploi et la réparation, ainsi que dans le secteur de la construction, rénovation et démolition, puisque les résidus issus de ce secteur représentent environ 28 % des matières éliminées annuellement. En ce sens, nous accueillons favorablement le rapport du BAPE et les avis émis par les commissaires et serons ouverts à tous les mandats et pouvoirs qu’on voudra nous confier pour contribuer à améliorer la GMR au Québec », commente Sonia Gagné, présidente-directrice générale de RECYC-QUÉBEC.

Se donner les moyens de ses ambitions avec des leviers tangibles


Au cours de la dernière décennie, RECYC-QUÉBEC a soutenu pas moins de 1 400 projets qui ont contribué à faire une différence au sein de plusieurs organisations et dans plusieurs domaines, notamment la modernisation des installations de tri et de conditionnement, la lutte contre le gaspillage alimentaire, la réduction à la source, le déploiement de l’économie circulaire au Québec et la sensibilisation du grand public à une saine gestion des matières résiduelles.

En 2021, la quasi-totalité (97 %) des Québécois et Québécoises a affirmé récupérer les matières recyclables systématiquement ou la plupart du temps. La réduction à la source est passée en dix ans d’un comportement marginal à une tendance lourde. Ces progrès démontrent que les efforts de sensibilisation menés au cours des 30 dernières années ont porté leurs fruits, mais nous devons faire plus et mieux, comme l’ont rappelé les commissaires, en misant davantage sur la réduction et les stratégies d’économie circulaire.

Au cours de l’exercice de consultation, RECYC-QUÉBEC a aussi tenu à faire valoir la nécessité qu’on la dote des moyens de ses ambitions pour mener la société québécoise vers une meilleure gestion des ressources et la réduction du gaspillage. Cela passe notamment par des responsabilités et pouvoirs accrus et des moyens adéquats pour réaliser ses objectifs et ceux des réformes.

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