De vieux titres fonciers à démêler

La Ville de Rimouski et la Fabrique Saint-Germain auront besoin d’un bon notaire et d’une bonne dose de patience pour démêler de vieux titres fonciers en ce qui a trait aux terrains de presbytère et de la cathédrale, ainsi qu’a la Place des Anciens combattants.

C’est ce que constate le Journal Le Soir alors qu’un dénouement heureux s’annonce pour la cathédrale, fermée depuis plus de sept ans pour cause de décrépitude.

L’Archevêché et la Fabrique, d’un côté, et la Ville de Rimouski, de l’autre ont échangé des titres de propriété de terrains et des promesses d’achat il y a au moins 70 ans. Il est très difficile d’établir avec clarté le déroulement des choses, mais ces ententes ont vraisemblablement été conclues dans le cadre d’un ou plusieurs aménagements de la Place des Anciens combattants. On dit même que le terrain du centre culturel (ancien centre civique) est concerné par ces ententes. Cependant, même des historiens locaux interrogés n’ont pu apporter davantage de précisions à l’auteur de ces lignes.

Dette de 200 000 $

La Place est identifiée comme appartenant à la Ville de Rimouski sur le rôle d’évaluation, mais il y a sept ans, un marguillier de la Fabrique Saint-Germain, décédé depuis ce temps, avait démontré à l’auteur de ces lignes, documents originaux à l’appui, que la Ville devait 200 000 $ à la Fabrique Saint-Germain. La Ville avait plus ou moins reconnu cette situation, mais n’avait pas versé l’argent.

Au courant

Interrogé par le Journal Le Soir hier, après l’assemblée du conseil municipal, le nouveau maire élu en novembre dernier, Guy Caron, dit avoir connaissance de ce problème.

« Je suis au courant qu’il y a des situations qui ne sont pas tout à-fait claires, par rapport à des terrains du centre-ville. Il y a des discussions que nous devrons avoir éventuellement au sujet du développement du centre-ville. Ce sera tellement plus simple de régler ce dossier quand la restauration de la cathédrale sera complétée. C’est une question dont nous devrons discuter avec l’Archevêché et avec la Fabrique. Il ne semble pas y avoir de position claire à ce sujet, d’un côté ou de l’autre », a résumé monsieur Caron.

Pour prendre connaissance des articles réalisés lors des différentes étapes du dossier de la cathédrale depuis les débuts du Journal Le Soir (octobre 2019), cliquez ici.