Maison du Saint-Rosaire : un pas dans la bonne direction
Le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, se réjouit de l’annonce conjointe d’Ottawa et de Québec, qui ont confirmé un financement de 13,2 M$ pour la région du Bas-Saint-Laurent en vertu de l’Initiative pour la création rapide de logements, dont la majeure partie du financement servira à aménager 44 logements sociaux au sein de la Maison du Saint-Rosaire, à Rimouski.
« Cette annonce constitue une bonne nouvelle pour Rimouski, d’autant plus que ces logements seront destinés à des clientèles vulnérables, dont 32 réservés à des aînés. Par ailleurs, le projet doit voir le jour avant la fin de cette année, ce qui permettra au marché locatif d’en ressentir les bénéfices à très court terme », se réjouit le député Blanchette-Joncas.
Un véritable parcours du combattant
« Ayant accompagné des organismes locaux dans leurs démarches auprès de la Société canadienne d’hypothèques et de logements (SCHL) au cours des dernières années, je peux témoigner de la persévérance et de la ténacité dont ils ont dû faire preuve pour qu’on ait aujourd’hui droit à cette annonce. C’était un véritable parcours du combattant, et j’ai dû interpeller personnellement le ministre Hussen afin de faire valoir l’importance du projet du couvent des Soeurs Notre-Dame du Saint-Rosaire pour les citoyens de la circonscription », ajoute Maxime Blanchette-Joncas.
D’autres projets nécessaires
Le député bloquiste insiste toutefois qu’il faudra plus d’investissements pour mettre fin à la crise du logement qui sévit à Rimouski. « C’est une drôle de coïncidence que cette annonce majeure soit faite quelques jours à peine après que la SCHL ait publié des données alarmantes sur la situation du logement dans la région. On y a appris que le taux d’inoccupation est passé de 0,9 % à 0,2 % au cours de la dernière année, ce qui fait de Rimouski la 4e ville la plus sévèrement touchée au Québec. Alors que le taux d’équilibre se situe autour de 3 %, il ne fait aucun doute que ce financement ponctuel ne suffira pas à résorber la crise inédite qu’on traverse actuellement. En ce sens, je continuerai, avec mes collègues du Bloc Québécois, à faire pression pour qu’Ottawa augmente ses investissements jusqu’à atteindre 1% de ses revenus annuels totaux en logement social. Ainsi, bien que l’annonce d’aujourd’hui constitue un premier pas dans la bonne direction, force est de constater que la route devant nous est encore longue ! » conclut le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques.