Trinité-des-Monts : hausse de 14,65% au lieu de 8,72%

La citoyenne qui se plaignait d’une présentation erronée des prévisions budgétaires 2022, à La Trinité-des-Monts, Denyse Leduc, estime qu’elle a eu gain de cause, mais ses relations avec la Municipalité ne s’améliorent pas.

Il y a 10 jours, madame Leduc, une ancienne conseillère, affirmait au Journal Le Soir que la Municipalité induisait les citoyens en erreur en affirmant que la hausse moyenne du compte de taxes des résidents de l’endroit était de 8,7% mais bien de 14,65%. Selon madame Leduc, une erreur de calcul attribuable à la directrice/secrétaire-trésorière et au conseil municipal qui n’aurait pas fait les vérifications nécessaires après coup serait la raison.

La Municipalité a fait distribuer une lettre circulaire dans les résidences, lundi, précisant que le pourcentage est bien de 14,65%., ajoutant qu’il n’y a rien d’illégal dans une telle erreur.

« Le pourcentage est une information supplémentaire, qui sert à établir un comparable. Ce n’est pas le pourcentage qui détermine le taux de taxation », explique-t-on.

Conflit de personnalités

Il y a carrément un ou des conflits de personnalités parmi les anciens élus et les nouveaux, à La Trinité-des-Monts. Il faut rappeler que le maire, Yves Detroz, a quitté son poste dans le tumulte, l’été dernier. En novembre, c’est Chantal Gagnon qui a été élue pour le remplacer. Madame Gagnon a confié au Journal Le Soir, il y a 10 jours, qu’elle ne voulait pas accorder d’importance aux accrochages avec madame Leduc.

La secrétaire-trésorière, Nadia Lavoie, considère que madame Leduc fait du harcèlement envers elle et envers le nouveau conseil municipal. « Je n’accepterai pas qu’on salisse ma réputation » a-t-elle dit.

Plus simple

Dans une correspondance récente entre elle et madame Leduc, celle-ci mentionne qu’en « ne faisant pas le correctif de ce pourcentage immédiatement vous salissez la mienne, ma réputation … oui, vous n’admettez pas que vous vous êtes trompé sur le calcul du pourcentage. Cela aurait été tellement plus simple pour vous, lorsque j’en ai fait le calcul et que je l’ai transmis au conseil (le 21 janvier 2022), d’en faire une deuxième vérification et de corriger le tout. Bien non, trop difficile pour vous d’admettre votre erreur et ainsi faire taire les mauvaises langues qui sauront se reconnaître. »

Plutôt que de demander un traitement de faveur parce qu’elle est une ancienne conseillère, madame Leduc croit qu’elle n’est pas traitée sur le même pied que les autres citoyens parce qu’elle est une ancienne élue, lorsqu’elle pose des questions d’intérêt public aux assemblées publiques du conseil.