Un embarras de moins
La Ville a donné satisfaction à des citoyens à Pointe-au-PèreUne situation en lien avec le développement résidentiel, qualifiée par certains de type « pas dans ma cour », est finalement réglée, à Pointe-au-Père.
En novembre dernier, le conseil municipal de Rimouski faisait face à une vague d’opposition citoyenne, alors que des citoyens du district de Pointe-au-Père rejetaient un projet de construction domiciliaire.
Les élus ont alors reporté l’adoption d’un projet de résolution qui aurait permis la construction d’habitations jumelées dans la zone H-1519, qui se trouve entre la rue du Fleuve et le boulevard Sainte-Anne, face à la station de télévision TVA Est du Québec.
Selon un des résidents touchés, les citoyens concernés ne refusaient pas la construction de nouvelles habitations unifamiliales dans leur secteur, mais étaient contre le volet « jumelés » du projet. Tout simplement parce qu’il impliquait deux fois plus de ménages par immeuble construit à une même adresse, dans un secteur où les rues sont étroites. On pense notamment à la rue du Fleuve.
Réglé
Cette nouvelle survient au moment où justement le Journal Le Soir diffuse une série de reportages concernant la crise du logement et du marché immobilier. Le fait que ces citoyens étaient réticents à voir s’installer de nouveaux voisins est un bon exemple des nombreux aspects du dossier habitation.
« Ça s’est réglé, dans le sens où à la suite de l’opposition de ces citoyens à la demande de changement de zonage pour construire des jumelés, le conseil municipal a retiré la proposition de changement d’usage et il n’y aura pas de référendum. C’est réglé aussi dans le sens où ce secteur de Pointe-au-Père est déjà zoné et que le projet de développement est en phase d’évaluation. Il n’y aura pas de nouveaux jumelés, mais on va voir où ça va nous mener. Pour l’instant, il n’y a pas de changement d’usage ni de zonage », indique la conseillère de Pointe-au-Père, Julie Carré, pour qui la paix sociale est importante.
Pas large
Selon un résident du secteur, « Ce qu’on craignait, c’était une densification exagérée du secteur, parce que la rue du Fleuve est vraiment très étroite. Dans la période estivale, entre mai et septembre, je dirais, la circulation des motorisés et des vélos entraîne des inconvénients qui auraient été accrus par une densification additionnelle. Le but n’était pas d’empêcher le développement, mais d’avoir un développement harmonieux. »