Actualités > Société > Un pas franchi vers le droit à l’amour
Société

Un pas franchi vers le droit à l’amour

(Photo: Unsplash photos)

Une bataille amorcée ces dernières années par des mouvements sociaux, communautaires et politiques, le droit à l’amour, vient de franchir un pas.

Le député de René-Lévesque et porte-parole du Parti Québécois en matière de solidarité sociale, Martin Ouellet, soutient avoir obtenu un engagement ferme du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet afin qu’un premier pas soit franchi pour faire respecter le « droit à l’amour ».

Le concept social de « droit à l’amour », c’est la possibilité pour des personnes prestataires de l’assistance publique de vivre en couple sans être pénalisées dans leurs prestations.

Couper les vivres

« Depuis des années, le Parti Québécois talonne le gouvernement pour qu’on cesse de couper les vivres aux personnes qui choisissent de cohabiter, parce qu’elles s’aiment et forment un couple. Aujourd’hui, le ministre a confirmé qu’il allait faire un pas en ce sens », s’est réjoui le député.

Moitié du chemin

Toutefois, selon le PQ, il reste du chemin à faire pour que l’objectif soit totalement atteint. « Ce que nous avons obtenu, lors de l’étude des crédits budgétaires, c’est une modification de la politique pour les personnes qui présentent des contraintes sévères à l’emploi ou qui ont touché des prestations pendant au moins 66 des 72 derniers mois. Notre demande, c’est que tous les prestataires obtiennent le droit de vivre ensemble sans s’appauvrir; nous continuerons donc de mettre de la pression en ce sens », a ajouté le leader parlementaire du Parti Québécois.

Martin Ouellet souligne que les prestations d’aide sociale, particulièrement dans le contexte inflationniste que nous vivons, sont déjà insuffisantes. « Les réduire lorsque deux personnes emménagent ensemble est complètement déraisonnable, et pousse les gens à faire des choix déchirants », souligne le PQ.

« Vivre seul et manquer d’argent, ou vivre à deux et en manquer encore plus; c’est on ne peut plus démoralisant! Il était temps que le gouvernement entende l’appel et fasse preuve d’un peu d’humanité. Maintenant, il doit poursuivre sur cette lancée, compléter la démarche et mettre fin à cette contrainte pour tous les prestataires », a‑t‑il réclamé.

En résumé

En résumé, le PQ rappelle :

§  Il y a longtemps que le Parti Québécois réclame le respect du « droit à l’amour » pour les prestataires de l’aide sociale; un premier pas est enfin franchi;

§  Il est injuste que deux personnes aient à payer, à s’appauvrir, parce qu’elles s’aiment et souhaitent vivre ensemble.

§  Maintenant, le gouvernement doit aller au bout de l’exercice et lever la contrainte pour tous les prestataires.

Facebook Twitter Reddit