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Nouvelle de 18 h

La demande est forte pour les ateliers de Mado

L’ancienne enseignante stimule la mémoire et l’intellect des aînés
Mado Sirois a travaillé très fort pour monter ce projet. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

La présidente du Club de l’âge d’or Saint-Germain, ex-enseignante et éducatrice, Mado Sirois, a frappé dans le mille avec l’idée de concevoir et de promouvoir ses jeux de mémoire auprès des personnes âgées.

Le Journal Le Soir rapportait à la fin de l’été dernier que madame Sirois a conçu une série d’ateliers pour stimuler les capacités cognitives et contrer le vieillissement. Elle lançait alors son programme d’ateliers, conçu par l’assemblage de son expérience en éducation et de programmes de la Société Alzheimer du Canada. Aussi, on voulait combattre l’isolement en période de crise sanitaire.

Ce, tandis que les Québécois vivent de plus en plus vieux et en relativement bonne santé. L’espérance de vie, selon les dernières statistiques, est de 84 ans chez les femmes et de 80,6 ans chez les hommes, selon l’Institut de la statistique du Québec.

On se sent rajeunir

« Je suis particulièrement fière de présenter ces jeux aux aîné(e)s. Quatre groupes ont déjà assisté à une session de mes ateliers et jeux; deux groupes à Rimouski et deux groupes à Luceville, comprenant une soixantaine de retraités âgés de 60 ans à 91 ans. L’assiduité à ces ateliers de mémoire est de 80 à 90%. Les commentaires sont élogieux. Des gens nous disent se sentir rajeunir et être très motivés. On apprécie aussi mon expérience d’enseignante », résume Mado Sirois, une personne très impliquée sportivement et socialement depuis plusieurs années, témoignages écrits à l’appui.

Nouvelle session

« Quatre groupes/clubs de 50 ans et plus ont déjà réservé des ateliers pour septembre. C’est encourageant. Tellement que je vais proposer une session numéro deux pour ceux qui veulent poursuivre l’expérience cette année », ajoute madame Sirois.

Celle-ci se montre très enthousiaste : « Je trouve ça extraordinaire. Je suis surprise, mais ça marche bien et je suis très heureuse de voir comment les gens en ont parlé en bien et ont partagé mon projet depuis l’article du Journal Le Soir, au mois d’août. Je suis en train de compléter ma première session. Les gens qu’on a intéressés pour un premier atelier sont en grande majorité assidus par la suite. »

Actualité et logique

Pour les exercices proposés, la formatrice a recours à des notions en rapport avec l’actualité, la mémoire et la logique. « Tout mon matériel est monté en fonction de faire réagir les participants. Ça fait des années que je m’intéresse à ce sujet. J’ai réussi à résumer dans un concept et à mettre ça sur papier. À remarquer que j’ai trouvé des façons de faire qui respectent les mesures sanitaires, tout en étant efficaces. Tous mes accessoires sont nettoyés et renettoyés. C’est beaucoup de travail, mais c’est réconfortant de voir les résultats », commente cette dame fort sympathique.

Mado Sirois propose des activités pour préserver les facultés cognitives des 55 ans et plus. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Les efforts valorisés

« Je me suis lancée là-dedans parce qu’en enseignement, je me suis toujours posé des questions sur les raisons pour lesquelles des enfants ont vraiment beaucoup de mémoire et réussissent dans les études, alors que pour d’autres, ça ne fonctionne absolument pas. La réponse est que la mémoire, ça s’entraîne, comme on peut s’entraîner à un sport. Tu vas réussir si tu pratiques ta mémoire et il y a de meilleures façons de faire que d’autres. Il faut aussi savoir et faire comprendre que la concentration et l’attention sont des facteurs de réussite. La réussite ne se fait pas toute seule, elle se réalise par les efforts », affirme madame Sirois.

Sortir de la pétanque

Madame Sirois anime des groupes d’environ 15 personnes par atelier.

« Non seulement je vais faire une session numéro deux, mais à l’heure actuelle, je suis prête à répondre à d’autres demandes tant qu’il y aura de l’intérêt. Je ne peux qu’encourager nos aînés à faire l’effort de continuer d’apprendre. J’ai toujours souhaité, en tant justement qu’organisatrice d’un club de 50 ans et plus,  qu’on devait sortir les aînés de la pétanque et du jeu de poche. On peut faire des choses un peu plus constructives. Sans, peut-être, revenir à 100% de sa mémoire, les participants se donnent une chance et le sentiment de moins vieillir », soutient Mado Sirois. On peut joindre celle-ci par courriel.

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