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Nouvelle de 17 h

Le début d’une série de démolitions?

Le démantèlement du dépanneur Irving est amorcé, dans Nazareth
Une partie de l’édifice a déjà été arrachée. (Photo: courtoisie, Stéphane Ébacher)

La démolition du dépanneur libre-service Irving situé au 430 boulevard Saint-Germain, dans le district Nazareth, pourrait être le prélude à d’autres opérations du même genre dans les prochains mois, ailleurs à Rimouski.

C’est la compagnie Irving elle-même qui est propriétaire de ce terrain et non un investisseur privé de Rimouski. Le dépanneur libre-service est fermé depuis presque exactement deux ans (11 juin). Le bâtiment est délabré et bardé de graffitis. Une équipe spécialisée a commencé à vider l’intérieur en début de semaine, il y a eu un peu d’interventions sur l’extérieur, mais les travaux se poursuivaient aujourd’hui.

Il est ardu de joindre un porte-parole de la compagnie multinationale, mais nous avons pu obtenir des précisions de la Ville. L’entreprise a obtenu son permis de démolition, confirme le Service des communications de Rimouski, de son côté, mais n’a pas eu besoin de projet de remplacement, car l’insalubrité peut constituer une exception réglementaire. « Un bâtiment principal dont la démolition est exigée par la Ville dans le cadre de l’application d’un règlement municipal relatif à la salubrité ou aux nuisances. »

Il pourrait donc il y en avoir d’autres.

« Enfin »

Quoi qu’il en soit, « enfin » ont mentionné des lecteurs qui ont fait parvenir un message au Journal Le Soir, réaction partagée par le maire Guy Caron, et le président de la Chambre de commerce et de l’industrie de Rimouski-Neigette, Guillaume Sirois.

« Puisque le bâtiment était en décrépitude, c’est certainement une bonne chose de le voir être démoli et d’envisager qu’il y aura une décontamination par la suite. Ce pourrait être un site intéressant pour un autre projet commercial. Tout dépend des intentions d’Irving. On n’en sait pas davantage », mentionne monsieur Caron.

Des parties de l’intérieur ont été démantelées. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Celui là et d’autres

« Si on veut être une ville dynamique, il faut que nos espaces soient bien occupés. Je crois qu’il y a des mesures gouvernementales qui favorisent la décontamination de ce genre de terrain. Il y a en tout cas une politique gouvernementale à ce sujet pour les villes et municipalités. Une aide du même genre existe pour le secteur privé. On peut espérer que les terrains d’autres anciens postes d’essence situés à Rimouski seront décontaminés aussi rapidement », croit monsieur Sirois.

Au moins deux autres exemples nous viennent en tête : le poste d’essence Ultramar de la 2e rue près du Colisée et l’ancien poste d’essence Crevier de Pointe-au-Père.

Les travaux n’étaient pas tellement plus avancés, aujourd’hui. (Photo: courtoisie, Stéphane Ebacher)

Tendance vers l’électrique

Lors d’une entrevue avec le Journal Le Soir, la semaine dernière, le directeur général de la Corporation des concessionnaires d’automobiles de l’Est du Québec, Richard Michaud, indiquait que si l’on regarde les carnets de commande des concessionnaires automobiles de la région, on voit que 50% des véhicules achetés de nos jours sont hybrides ou électriques.

(Photo: courtoisie)

Fermeture prochaine

Cela pourrait inciter d’autres dépanneurs libre-service à fermer leurs portes. C’est d’ailleurs l’un des arguments invoqués par la Coopérative Purdel pour la fermeture prochaine du dépanneur libre-service de la rivière-Hâtée. Celle-ci est prévue pour la fin du mois. Purdel explique aussi dans une lettre adressée aux usagers membres de la Coopérative qu’elle est affectée par la pénurie de main-d’oeuvre, que les installations de ce poste d’essence sont obsolètes et qu’elle est déjà propriétaire de dépanneurs dans le district de Sacré-Cœur et au Bic.

La Coopérative Purdel nous reviendra avec des précisions à ce sujet très prochainement.

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