Les citoyens ont eu l’écoute de Sintra
Mais il y a encore beaucoup à faireLe comité de citoyens du district Sacré-Cœur, à Rimouski qui tente de faire réduire les impacts de la production d’asphalte dans leur quartier constate des avancées intéressantes dans leur dossier.
Un membre du comité, Yvan Chouinard, se réjouit d’avoir obtenu l’écoute de la direction de l’usine Sintra-Pavages Laurentiens, tout en prenant bien en note ce qui devrait être amélioré pour satisfaire les citoyens concernés.
« Nous avons pu rencontrer la haute direction de Sintra à deux reprises. On va laisser passer l’été et on se revoit le 15 septembre. Sintra nous dira alors ce qu’elle a fait comme intervention pour atténuer les impacts de ses activités sur notre environnement. Le comité a trouvé les rencontres intéressantes et y voit une certaine volonté de Sintra de satisfaire à nos demandes. On a de l’écoute et on va nous proposer des choses. L’entreprise s’est engagée à faire différentes analyses, notamment à vérifier si elle a un effet nocif sur les cours d’eau environnants », explique monsieur Chouinard.
Un gain
Le comité enregistre un gain à l’issue de ses premières discussions avec Sintra. Les camions de l’entreprise sont maintenant identifiés chacun par un numéro. « Ce numéro nous permet de rapporter à la compagnie quels sont les camionneurs qui roulent trop vite ou font trop de bruit. En septembre, on va être invité à visiter l’usine et on nous dira comment on atténuera les inconvénients que ça nous pose. »
La Ville de Rimouski ne se mêle pas des discussions.
Production en baisse
Par rapport à l’année record de 2020, il semble que la demande est moins forte. « La production d’asphalte est en baisse à cette usine comparativement aux années précédentes. Sintra a obtenu le contrat d’asphaltage de l’aéroport de Mont-Joli, mais la production se fera sur place avec une usine mobile. »
Observations
Le comité continue néanmoins d’observer attentivement tout ce qui se passe à l’usine et dans les environs. Monsieur Chouinard a relevé ce qui suit dans les dernières semaines.
« Tous les jours, vers 5 h 30, la circulation des camions commence. Vers 6 h l’usine est en marche à grand bruit et cela se répète quotidiennement. Les camionneurs utilisent le frein moteur Jacob régulièrement. Les odeurs sont souvent désagréables, particulièrement lorsque les vents proviennent du Sud, ce qui a été le cas ces derniers temps. Ces constats sont en contravention de la réglementation municipale et certainement du ministère de l’Environnement », constate Yvan Chouinard.