La Distillerie Mitis évalue son parcours
Dans le cadre de son troisième anniversaireLa Distillerie Mitis, ouverte depuis le 20 juillet 2019, célèbre ses trois ans.
Située près du carrefour giratoire à Mont-Joli, l’entreprise appartient à David Soucy et Yan Lévesque. Afin de souligner ces trois dernières années, David Soucy a accordé une entrevue au Journal Le Soir pour revenir sur le cheminement de l’entreprise.
« La journée de l’anniversaire, c’est un peu ça, prendre le temps de s’arrêter, voir ce que nous avons accompli. Nous sommes contents de faire partie de l’industrie de la distillation au Québec », témoigne le copropriétaire.
Une ambition de plusieurs années
Bien que la Distillerie Mitis a ouvert ses portes en 2019, les deux propriétaires avaient déjà l’idée de ce projet depuis longtemps.
« On a débuté ce projet il a près de six ans. Avec la production du plan d’affaires, des visites un peu partout au Québec, au Nouveau-Brunswick, aux États-Unis pour pouvoir faire en sorte d’avoir justement un bon bagage. Le grand intérêt là-dedans, pour moi, c’était d’avoir la chance d’avoir le côté artistique associé à la production de spiritueux. Je suis un ingénieur forestier à la base et le projet me permettait – outre de faire de la gestion de personnel ou de la gestion tout court – de faire de la création de spiritueux, donc c’est vraiment ça qui était mon intérêt. Et pour mon partenaire d’affaire Yan, c’est la même chose : de pouvoir continuer dans sa branche, parce que c’est un ingénieur en électromécanique, de pouvoir développer des processus pour la distillerie, des équipements et faire en sorte d’être dans sa propre entreprise et de pouvoir créer. »
« On se rend compte qu’on fait des spiritueux à l’image de nos valeurs. On s’assure d’avoir une grande transparence avec notre clientèle, que les produits soient bien faits, qu’ils puissent être bus pures, parce que pour nous c’est quelque chose qui est important. Et lorsque nous avons la belle rétroaction que nous avons de la part de la clientèle, que les gens aiment la qualité, qu’ils aiment notre image de marque, de voir que notre façon de penser par rapport aux spiritueux, que les gens se l’approprient et qu’ils en sont fiers, c’est notre grande fierté », ajoute monsieur Soucy.
Un projet qui a connu la pandémie
Si la pandémie de COVID-19 a frappé seulement quelques mois après l’ouverture de la Distillerie Mitis, l’entreprise a su se garder à flot, étant donné son secteur d’activité.
« Dans notre cas, étant donné que nous sommes dans le secteur de la transformation alimentaire, ç’a fait en sorte qu’on a pu continuer à travailler. On a pu continuer à faire exactement ce qu’on faisait avant pour le milieu de la distillation. Au Québec, les gens ont eu l’appel de consommer québécois donc cela a fait en sorte que notre industrie à continuer à rouler assez bien dans tout ça. »
La pandémie aura également permis à l’entreprise de diversifier son offre.
« On a également fait en sorte de se diversifier un peu en produisant de l’antiseptique pour les mains. Nous avons fourni les centres de services scolaires locaux étant donné que notre produit était alimentaire et permettait aux enfants de l’utiliser, ce qui a eu pour effet de diversifier notre entreprise. Donc, outre le fait qu’il y a eu un changement des heures de visites à la distillerie – parce que nous avons ajusté certaines petites choses – mais globalement ç’a été une bonne période pour la transformation alimentaire. »
Trois années de progression
À la différence de l’année dernière, les propriétaires ont construit un chai de vieillissement de leur spiritueux, qui peut accueillir plus de 200 barils de spiritueux.
« Au-dessus de ça, nous avons une magnifique terrasse avec vue sur le fleuve, sur laquelle nous faisons déguster plus de douze cocktails préparés avec soin par nos employés. Il s’agit d’un bel accomplissement pour nous, ça permet de nous diversifier. Lorsque nous avons des visites, les gens peuvent en profiter, autant les gens du coin que les gens qui sont en vacances dans le coin, et ce, du jeudi au dimanche de 13 h 30 à 20 h. Il est possible de venir faire un tour à la terrasse de goûter ces produits et du même fait, pouvoir acheter des produits pour refaire ces cocktails à la maison. C’est important pour nous que les gens puissent le faire », conclut David Soucy.