Nouvelle de 19 h > Rapprochement souhaité à la SQDC
Nouvelle de 19 h

Rapprochement souhaité à la SQDC

Il y a eu un peu plus d’action que d’habitude devant la succursale de la SQDC de Rimouski, aujourd’hui. (Photo: journallesoir.ca, Olivier Therriault)

La douzaine d’employés membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-5454) de la succursale de la Société québécoise du cannabis (SQDC) de Rimouski ont reçu l’appui de leurs collègues de Lévis, en début d’après-midi, aujourd’hui.

Les employés de Rimouski font partie de la première cohorte d’ouverture de 12 succursales de la SQDC, en octobre 2018. Aussi, alors que d’autres conseillers de la SQDC ont déjà signé leur nouvelle convention en étant affiliés à la CSN, ceux de Rimouski sont aussi parmi ceux qui sont en grève depuis le plus longtemps. En entrevue exclusive avec le Journal Le Soir, le conseiller syndical Yves Poirier, a confirmé la nomination d’un conciliateur dans le dossier, alors que la grève dure depuis 14 semaines. Il ouvre la porte à un rapprochement.

Conciliateur

« Nous sommes venus ici en appui à nos collègues de Rimouski qui sont en grève depuis mai. On attend de nouvelles offres de la SQDC. Notre comité de négociation devrait avoir une rencontre avec celui de la SQDC dans les prochaines semaines. Un conciliateur a été nommé et a le pouvoir de convoquer les deux parties. La question qu’on pose présentement est : « Est-ce que la SQDC a le mandat du Conseil du trésor de répondre à nos demandes? » On a réduit un peu celles-ci en guise de bonne foi », dit monsieur Poirier.

« Nous demandons la parité avec un caissier qui entre en fonction à la Société des alcools du Québec (SAQ) à 21 $ l’heure (NDLR : et non plus les 23 $ l’heure d’un conseiller). Nous ne dénigrons pas les emplois de nos collègues de la SAQ, mais nous voulons une reconnaissance qui confirme que le conseiller de la SQDC a aussi une mission sociale. Nous avons beaucoup de clients qui ont besoin d’informations sur la puissance et le rôle des différents ingrédients actifs, comme le CDB et le THC, sur leurs propriétés calmantes. Nos conseillers ont une formation pour répondre aux questions de la clientèle », ajoute le conseiller syndical.

(Photo: journallesoir.ca, Olivier Therriault)

Au début

Selon ce dernier, au début, les conseillers de la SQDC de Rimouski ont été embauchés à 14 $ l’heure. Ils sont passés à 17 $ l’heure à la signature de la première convention collective, laquelle est venue à échéance le 21 décembre 2021. « On a commencé à négocier pour celle-ci en octobre dernier. Il n’y a eu aucun avancement depuis ce temps, car la directive de la SQDC semble bloquée à 2% pour le salaire. On demande également la stabilité des horaires et des heures garanties pour les employés à temps partiel », précise finalement Yves Poirier.

Facebook Twitter Reddit