Un amalgame d’héritages et une touche personnelle

Fondée par Charline Giffard, La Bohème gagne de plus en plus en notoriété : au cœur de cette brocante, l’artiste propose ses propres créations qui reflètent son histoire personnelle.

D’autres artisans proposent aussi leurs œuvres au cœur de cette boutique de Sainte-Luce-sur-Mer.

« J’ai toujours travaillé avec mes mains, pour faire des créations dans toutes sortes de médium. J’ai eu une pratique artistique aussi en arts visuels où encore là, je n’avais pas un médium spécifique. Je faisais autant de l’installation, du pictural 2D et des petits assemblages. Je n’ai jamais voulu me cantonner dans un médium ou dans une discipline en particulier. J’aime faire toutes sortes de choses et d’aller présenter mes créations aux gens. De fil en aiguille, comme j’habite à Sainte-Luce, j’ai eu l’idée d’avoir une boutique, comme il y a quand même beaucoup d’achalandage pendant l’été », explique Charline Giffard.

Non seulement le coin est très achalandé pendant la période estivale, mais il s’agit d’un endroit qui n’offre que très peu d’offres commerciales. « Avant la Bohème, il y avait seulement Le Nomade qui était dans l’anse, d’où l’idée d’une boutique. »

Le mot que l’artiste a choisi pour nommer son entreprise concorde avec la vision qu’elle s’en fait. 

« Je pense que ça va avec qui je suis et l’âme que je mets dans mes créations. Je travaille beaucoup avec les plantes. Comme je dis, je n’ai pas vraiment de discipline, donc j’y vais au gré de mes inspirations. J’aime ce qui est délicat, féminin, florale, végétal. J’aime aussi beaucoup la brocante, puis tout ça ensemble, ç’a donne un peu l’esprit de mes créations ou de la boutique en devenir qui est la Bohème. Cela représente un état d’âme, de liberté, de contemplation envers la nature. C’est ce que j’essaie de transmettre dans le projet et dans mes créations », ajoute madame Giffard.

L’héritage de sa famille

Tous les éléments que l’artiste incorpore dans sa boutique et son travail sont des éléments qui ont fait partie de la vie de ses proches et de ses ancêtres : autant pour le travail manuel qu’effectuait son grand-père, que sa grand-mère à la campagne qui s’occupait d’animaux que de sa mère qui travaillait comme antiquaire.

Une deuxième saison pour la boutique

Malgré quelques difficultés, la Bohème poursuit sa progression durant la présente saison estivale.

« En 2021, c’était l’effervescence. Les gens découvraient la boutique pour la première fois. Cet été, j’ai eu quelques embûches concernant les règlements municipaux concernant mon emplacement. Je n’ai pu opérer que 35 jours au lieu des 70 d’une saison normale. Cela m’a ralenti. Touristiquement, c’est aussi plus tranquille que l’an passé, mais quand même, mes clients sont fidèles et au rendez-vous. »

Charline Giffard est présente sur plusieurs plateformes, dont Facebook où il est possible de savoir l’horaire d’ouverture de sa boutique.