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Échos du palais de justice

Le palais de justice de Rimouski (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Voici deux décisions prises par le juge de la Cour du Québec, François Boisjoli, vendredi dernier (12 août) au palais de justice de Rimouski.

Vol d’une scie à béton

Dominique Guévremont a admis avoir volé une scie à béton le 10 novembre 2021 sur un chantier au commerce IGA Extra du boulevard Jessop à Rimouski.

« Des employés de Maçonnerie B. Boulanger se sont rendus compte qu’il manquait une scie à béton d’une valeur de 1 500 $. Ils ont demandé au commerce pour voir les images des caméras de surveillance. On y voit une caravane s’arrêter dans le stationnement, les portes coulissantes s’ouvrir et l’accusé revenir avec la scie sous le bras », raconte le procureur de la Couronne, maître Alex Turcotte.

L’homme en fauteuil roulant a aussi plaidé coupable d’avoir brisé les conditions de sa probation en n’ayant pas une bonne conduite. Il a été condamné à une probation de 24 mois et à 100 heures de travaux communautaires.

 « La gravité objective du crime n’est pas très élevée, mais le facteur aggravant, ce sont vos antécédents », a expliqué le juge Boisjoli.

Vol dans des machines distributrices à l’hôpital

Jimmy Lévesque a plaidé coupable d’avoir volé de l’argent et des denrées alimentaires ainsi que de méfaits sur des machines distributrices de l’hôpital de Rimouski, le 19 février 2022. Les dommages sont évalués à 500 $.

« Mon client met de l’argent dans la distributrice et il reçoit son produit. Par la suite, on le voit sur la caméra de surveillance entrer sa main dans la machine et sortir un article pour lequel il n’avait pas payé. Ensuite, il voit que le tiroir de la machine voisine est ouvert et il prend les pièces de monnaie qui s’y trouve », relate son avocate maître Caroline Bérubé.

Détention dans la collectivité

L’accusé purgeant une peine de détention dans la collectivité au moment des infractions, son sursis a immédiatement été révoqué et il purge sa peine qui se terminera en octobre, en prison. À la peine en cours, le juge a ajouté une peine consécutive de 12 mois de prison. Il a noté que c’est un facteur très aggravant de commettre un crime alors qu’on purge une peine dans la collectivité.

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