Actualités > Dernière heure > Des excuses à la femme « oubliée »
Dernière heure

Des excuses à la femme « oubliée »

Tourisme Rimouski réagit à l’incident
Une Rimouskoise a vécu des moments angoissants, se retrouvant seule sur l’île Saint-Barnabé. (Photo: archives)

Tourisme Rimouski, un organisme chapeauté par la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER) de Rimouski, a réagi ce matin au reportage au sujet d’une femme qui aurait été oubliée sur l’île Saint-Barnabé, samedi soir.

La femme dont le prénom est Ève signalait à Radio-Canada Bas-Saint-Laurent qu’elle avait suivi les procédures dont elle avait connaissance et qu’elle avait finalement dû se résigner à composer le 9-1-1. Ce sont les pompiers de Rimouski qui sont allés à sa rescousse. Ils sont responsables des sauvetages le long du littoral avant de passer la main à la Garde côtière pour les opérations au large.

À la demande de la rédaction du Journal Le Soir, le directeur de Tourisme Rimouski, Jacques DesRosiers, nous a transmis la réponse acheminée à Radio-Canada.

« Tel que mentionné dans votre reportage, je vous transmets le détail des vérifications en cours et des correctifs apportés afin d’améliorer nos mesures de contrôle », indique monsieur DesRosiers.

Nouvelles procédures

Ce dernier rappelle donc les procédures de sécurité mises en place :

• Une affiche est déjà installée sur le pavillon d’accueil de l’île indiquant les numéros de téléphone à signaler en cas d’urgence;

• Des vérifications sont en cours avec la CAUREQ (Centrale des appels d’urgence de l’Est du Québec) et le service des incendies de Rimouski pour s’assurer que les procédures établies sont claires pour tous les intervenants;

• Puisque le problème menant à l’oubli de madame est de source informatique, nous sommes déjà en contact avec le programmeur de notre système de gestion afin d’identifier et de corriger le problème;

• Le plan de l’île dont vous faites référence dans votre reportage a été retiré du site de l’île St-Barnabé.  

Sincères excuses

« Pour la petite histoire, les deux téléphones d’urgence identifiés (dans le reportage) ne sont plus en fonction depuis deux ans, soit depuis que les téléphones cellulaires personnels sont largement répandus. »

«  Chaque client doit nous donner son numéro de cellulaire (ou un numéro par groupe de clients) au moment de l’inscription. En terminant, notre cliente a été rejointe pour discuter de la situation qu’elle a vécu et lui présenter les sincères excuses de notre organisme », mentionne monsieur DesRosiers.

Facebook Twitter Reddit