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Économie

Pas d’opposition à l’Ilot Sainte-Agnès

Le maire Caron apprécie grandement ses caractéristiques
L’église de Sainte-Agnès Nord, site du futur projet de construction de 220 logements. (Photo courtoisie Kina Dionne-Roland Thériault)

Le projet de 220 logements l’Ilot Sainte-Agnès des sœurs Bianca et Kina Dionne et de Groupe Tanguay a franchi une nouvelle étape devant le conseil municipal de Rimouski, hier soir.

Le maire, Guy Caron, ne cache pas son appréciation du projet et estime qu’il aura un impact des plus positifs sur l’environnement du centre-ville.

Les promoteurs ont indiqué récemment que le projet est passé de trois immeubles à deux immeubles à la suite des analyses effectuées durant la dernière année. « Bien que similaire à la première mouture, le projet a été amélioré afin d’offrir un milieu de vie des plus agréables aux occupants, notamment quant aux espaces verts, qui représenteront plus de 55% de la superficie du terrain en fin de projet », précisaient-ils le mois dernier.

Clocher préservé

L’assemblée publique de consultation au sujet du Projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) des deux promoteurs n’a soulevé aucune opposition.

« Il y a eu des commentaires formulés par des citoyens, mais aucun mouvement d’opposition. Ça semble très bien démarrer. Il y a des préoccupations, par exemple d’immersion, parce que c’est près du fleuve. On a répondu aux questions. Il y a aussi des préoccupations sur le patrimoine. À ce sujet, les promoteurs ont prévu protéger et mettre en valeur le clocher de l’église Sainte-Agnès. C’est un beau projet. On va se souvenir de l’église qui était sur place. Il faut toujours faire attention à nos attentes, c’est une question d’équilibre, car plus il y a de contraintes patrimoniales, plus ça coûte cher aux promoteurs et plus ça devient difficile », constate monsieur Caron.

Une esquisse du projet repensé qui passe de trois à deux édifices. (Photo: courtoisie)

Besoin

« C’est vraiment un bon projet, dans le contexte où on a besoin de logements. Je trouve que c’est un excellent projet pour cet endroit. On y prévoit la construction de 220 unités de logement, dont une trentaine pourraient être converties en logement abordable, éligible au programme de supplément de loyer de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL). On va également éliminer ce qui constitue à mes yeux une mer d’asphalte, en aménageant un ilot de chaleur pour verdir et avoir un milieu de vie beaucoup plus intéressant. »

« Sans compter que de mon côté, il y a un élément qui m’interpelle beaucoup, c’est qu’il y a eu une large consultation en amont, avec les gens des alentours. On leur a parlé du projet et on leur a expliqué sa teneur. Il y a eu de l’assentiment. C’est très bien reçu. Il y a toujours des gens qui ne sont pas d’accord, mais je crois qu’il y a une bonne acceptation sociale. Ce sera une offre locative intéressante et variée : des logements de trois pièces et demie, quatre pièces et demie et cinq pièces et demie. Le tout sur un endroit qui constitue essentiellement la porte d’entrée Est du centre-ville », fait valoir le maire rimouskois.

Un succès malgré la crise

« C’est vraiment un projet intéressant et les promoteurs m’apparaissent déterminés à en faire un succès. Il y a beaucoup d’éléments positifs. Par ailleurs, on a plusieurs projets en lien avec l’habitation qui sont en cours de route. Dans le secteur « des constellations », de nouveau terrains seront mis en vente pour la construction de résidences; le projet de Martin D’Astous et Gérald Albert dans Nazareth avance aussi. C’est intéressant, car diversifié. Il y a des développements intéressants qui s’annoncent. »

Le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo: journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Plan d’action

« On a beau faire des efforts, il faut être conscient que la crise du logement ne se réglera pas en six mois. En 2007-2008, on était à 0,2% d’inoccupation et ça a pris cinq ou six ans avant de retrouver l’équilibre. On s’en va dans la bonne direction. Il y a de plus en plus de mises en chantiers et je présenterai un plan d’action cet automne, en prévision du budget 2023. Il y aura différentes mesures fiscales, budgétaires et réglementaires pour faciliter les mises en chantier », précise finalement Guy Caron.

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