Val-Neigette : le Club de golf aussi mis en vente
La porte est ouverte à de nouvelles occasions d’affairesLe propriétaire du Club de golf Val-Neigette, Pierre Roy, confirme que l’entreprise sera mise en vente officiellement sur les sites de courtage immobilier dès demain matin.
Tout comme pour la station de ski Val-Neigette, propriété de Raynald Dufour, dont nous annoncions la mise en vente la semaine dernière, c’est le courtier immobilier Simon Bélanger qui a obtenu le mandat de vendre le Club de golf.
Selon Pierre Roy, ce n’est pas un hasard si les deux annonces surviennent presque en même temps. Alors que les deux entités fonctionnent en parallèle depuis toujours, l’occasion est maintenant belle pour un ou des promoteurs qui aimeraient jumeler les deux activités.
Relève
Après avoir acquis le Club avec d’autres actionnaires il y a une quinzaine d’années dans le cadre d’une organisation à but non lucratif, Pierre Roy en est devenu le seul propriétaire cinq ans plus tard. Son fils Guillaume, habituel partenaire en affaires, le soutient, mais ne peut prendre la relève.
« Guillaume (Alarmes 911) a déjà assez de travail pour l’occuper pleinement. Il est impliqué dans le golf et on en a discuté. Pour ma part, je vieillis, je viens d’avoir 70 ans la semaine dernière. Je suis seul à tenir le Club à bout de bras. Je commence à trouver ça pesant, c’est juste ça. Je ne me sauve pas. »
« Le Club est à vendre, je ne m’en cache pas, mais je veux qu’il demeure ouvert et il va rester ouvert. Sauf que j’ai besoin d’aide; c’est un peu un appel à l’aide. Dans le fond, je veux avoir quelqu’un qui prendrait ça en main. Ce n’est pas en raison de problèmes financiers. Le Club est viable. »
Pas pour autre chose
Interrogé à savoir s’il était prêt à vendre toute la superficie de terrain qu’il possède pour un autre usage que le golf, sa réponse est un « non » franc. « Je ne veux pas voir le parcours de golf être fermé. Je ne dis pas que ça n’arrivera pas si jamais un jour je tombe malade et je n’ai pas le choix, mais le but présent, c’est de garder le Club ouvert. »
Le prix demandé et les détails seront disponibles demain sur les sites de courtage immobilier.
Ski de fond
« Le golf n’est pas plus payant qu’il faut ces temps-ci, mais l’entreprise est viable. On ne doit rien à qui que ce soit. On a une quinzaine d’emplois actuellement et on veut les sécuriser. Je ne veux surtout pas semer de l’inquiétude. Le Club est à vendre, mais il va être ouvert l’an prochain et la saison suivante aussi. Quand j’ai vendu mon entreprise d’électricien, j’ai pratiquement pris un autre emploi avec le Club de golf. J’ai juste un peu besoin d’aide pour goûter un peu plus à la retraite. Je vais assurer une bonne transition, au goût des nouveaux propriétaires. S’ils veulent me garder, ça va me faire plaisir de rester », assure Pierre Roy.
« On a déjà des projets sur la table pour fonctionner à l’année avec des pistes de ski de fond. On pourrait organiser beaucoup d’activités, dont la pratique de la raquette. On pourrait faire un centre de plein air hivernal avec la partie golf. Je m’en allais vers ça. Je nous vois très bien élaborer un projet commun avec les acheteurs éventuels de la station de ski. Val-Neigette est un très beau coin de pays qui mérite d’être développé davantage », conclut monsieur Roy.
Boule Rock
Le fait que le Club de golf Boule Rock de Métis-sur-Mer a trouvé un acheteur en début d’année peut être encourageant, dans le sens où on voit toujours du potentiel touristique pour le golf dans la région. Le projet de camping dévoilé par le Journal Le Soir en primeur début juin chemine, mais il est toujours en attente d’autorisation de la MRC de La Mitis et suscite un peu d’opposition.
La nouvelle direction, Groupe JGS, semble déterminée à investir 8 M$ pour aller de l’avant avec ce projet prévoyant l’aménagement de 125 sites de camping d’ici deux ans, sur la partie du Club située sur les 2e et 3e trous, en plus du terrain d’entraînement. Le projet prévoit également un volet immobilier.