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Nouvelle de 18 h

Un dernier match préparatoire à Matane face aux Remparts

L’Océanic a un dossier de 5-1 jusqu’ici
Serge Beausoleil (Photo Journal Le Soir archives – René Alary)

L’Océanic complètera son calendrier préparatoire vendredi soir à Matane alors qu’il recevra les Remparts de Québec.

Les deux clubs présenteront des alignements incomplets considérant que des joueurs participent à des camps de recrues dans la Ligue nationale. N’empêche, un affrontement Remparts / Océanic est rarement dénué d’intérêt.

La formation rimouskoise sera donc privée des services de Patrik Hamrla (Caroline), Frédéric Brunet (Boston), Jacob Mathieu (Détroit), Charles Côté (Anaheim) et Julien Béland (Anaheim). Il y a aussi deux blessés en Luke Coughlin et Luka Verreault. Avec sept absents, Serge Beausoleil a donc rappelé le gardien Cédric Massé, le défenseur Anthony Paré, des Albatros M18 AAA, ainsi que l’attaquant Émile Fournier, des Sélects de l’école Paul-Hubert M18 D1.  Chez les Remparts, sept joueurs sont aussi dans des camps pros.

L’Océanic connait du succès dans le calendrier préparatoire avec ses cinq victoires en six parties. Il ne faut pas trop s’arrêter à ces chiffres, par contre. 

« On ne porte pas trop attention à là où on est au classement. La dernière fois qu’on a joué contre les Remparts, ils avaient une équipe qui avait aussi des absents comme Bolduc, Malatesta et Gaucher et ils ne seront pas là demain. Mais, ils nous avaient pressés énormément avec leur échec avant et on voudra continuer de voir notre équipe avancer même s’ils nous manquent sept réguliers », explique Serge Beausoleil.

Après deux bonnes sorties en Gaspésie en fin de semaine dernière, Gabriel Robert sera de nouveau le gardien partant. « On veut continuer de le voir. Il n’avait pas gardé les buts beaucoup au début du camp d’entrainement en raison d’une blessure. On veut continuer de voir sa progression », poursuit-il.

Arbitrage

Patrick Roy ne sera pas derrière le banc des Remparts, vendredi soir à Matane. Il a écopé d’une suspension d’une partie en plus d’être soulagé de 5 000 $ à la suite de ses propos dans les médias contre l’arbitrage la semaine dernière après avoir été expulsé.

Beausoleil, qui dirige l’Océanic depuis onze ans, a été questionné par le Journal Le Soir sur la question de l’arbitrage.

« C’est un débat qui ne devrait pas se faire sur la place publique quant à moi, mais plutôt en réunion, avec des exemples probants et des vidéos. Des fois, c’est nous, derrière le banc, qui avons tort dans la vision de la situation. Et, ce que j’aime, c’est qu’on peut revenir là-dessus. Il n’y a rien que j’aime plus qu’un arbitre fasse une erreur et vienne me le dire. Ou qu’il vérifie après la période et vienne ensuite me dire tu avais raison. »

Bien des intervenants dans le monde du hockey disent souhaiter que l’arbitrage soit le même, de la première à la dernière minute. « Ce dossier-là, ce n’est pas ni tout blanc, ni tout noir. Une chose est claire. Il ne faudra pas s’offusquer de voir un arbitre appeler une punition à une minute de la fin s’il y a un accrochage à ce moment-là. Ce n’est pas un dossier facile et on n’avance pas beaucoup à en parler sur la place publique », dit-il.

Beausoleil poursuit sa réflexion. « Je me méfie beaucoup quand une organisation perd et dit tout le temps que ce sont les arbitres. Quand tu perds et même quand tu es éliminé, prends ta pilule et lâche les arbitres. Ça se peut qu’il y ait eu des mauvais appels qui aient influencé le match. Ça nous est arrivé. Ça arrive. On demande aux joueurs de continuer, il faut faire la même chose en tant que dirigeants. Et, je n’ai pas de leçons à donner à personne. J’ai encore à travailler bien gros là-dessus. Mais, oui on peut améliorer les affaires », conclut le patron hockey de l’Océanic.  

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