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Justice

Deux ans moins un jour en prison pour pornographie juvénile

Le suspect est en attente de retrouver sa liberté. (Photo Unsplash photos)

Les représentations sur sentence de Yannick Langlois-Gingras, 31 ans, de Saint-Fabien, qui a plaidé coupable le 14 janvier 2022 d’avoir accédé à de la pornographie juvénile, d’en avoir eu en sa possession et d’en avoir rendu disponible ont eu lieu vendredi dernier (12 août) au palais de justice de Rimouski.

Au stade des représentations sur la peine, il a été possible d’apprendre que les policiers ont retrouvé 130 000 fichiers de pornographie juvénile, des photos et des vidéos montrant des fillettes de 4 à 14 ans exhibant leurs parties génitales ou ayant des rapports sexuels avec des hommes adultes.

Victime d’une agression à huit ans

L’accusé a témoigné sur le fait qu’il avait été agressé par un homme inconnu dans un parc avec un couteau sous la gorge, alors qu’il avait huit ans. « Je m’excuse tellement. J’aurais dû aller chercher de l’aide avant. J’ai tout le temps eu de la honte et je n’en avais jamais parlé à personne. Je tentais de trouver des réponses », a-t-il mentionné.

Arrêté le 8 juin 2021

Langlois-Gingras a été arrêté le 8 juin 2021 par les enquêteurs de l’équipe d’enquête sur l’exploitation sexuelle des enfants sur internet de la Sûreté du Québec relativement à de la pornographie juvénile.

Il a comparu une première fois le 8 juin 2021 au palais de justice de Rimouski afin de répondre à plusieurs chefs d’accusation concernant l’accession, la possession et la distribution de pornographie juvénile. Suivant sa comparution, il a été remis en liberté sous certaines conditions en attendant la suite des procédures. Il est resté en liberté pendant tout le processus judiciaire. Il a plaidé coupable avant la tenue de son procès.

Perte d’emploi

Après avoir plaidé coupable, Langlois-Gingras a perdu son emploi d’infirmier aux soins intensifs à l’Hôpital de Rimouski. « J’ai fait une grosse dépression. Le positif, c’est que j’ai pu me faire aider », a précisé celui qui a demandé d’être détenu à Percé, un centre de détention spécialisé en crime sexuels.

Les crimes pour lesquels Langlois-Gingras a plaidé coupable sont passibles d’une peine minimale de 12 mois de prison.

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