1001 Fondues continue sur sa lancée
Par 06.11.2022 12:00
Après la bière, le vin, le cidre et le gin, 1001 Fondues lance la Chic! Fondue au Whisky : une création originale de 1001 Fondues en partenariat avec la Distillerie Saint-Laurent, située à Pointe-au-Père, tout près de Rimouski.
Elle est disponible dans les fromageries spécialisées, dans les épiceries fines, sur la boutique en ligne et dans plusieurs épiceries grandes surfaces. De plus, cette nouvelle fondue est sans lactose.
Il y a déjà quelques années, lors de soirées estivales à rêvasser et à discuter sur la terrasse, Jean-Yves et Caroline Lapointe (père et fille), coprésidents de 1001 Fondues, voulaient trouver une idée de fondue unique en son genre pour pousser leur savoir-faire encore plus loin. De là est venue l’idée de développer une fondue au whisky. Puis, une nouvelle distillerie est née, la Distillerie Saint-Laurent. Leur Whisky 3 Grains correspondait parfaitement aux saveurs recherchées, en plus de valoriser les produits du terroir d’ici.
« Pourquoi le whisky 3 grains ? c’est certain qu’on a eu un coup de cœur. D’abord, le produit, la base, la philosophie de l’entreprise, mais aussi, ce sont nos racines. Je suis native du Bic, j’ai grandi à Rimouski. Mes parents sont natifs de la Gaspésie, donc de travailler avec des entreprises, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie pour nous, c’est plus que significatif », explique Caroline Lapointe.
1001 Fondues : une entreprise familiale de Québec
En 2010, Jean-Yves et Caroline Lapointe (père et fille) fondent 1001 Fondues après plus de 30 ans en restauration (Au Café Suisse et La Grolla). 1001 Fondues s’est taillée une place de choix dans le marché de la fondue au fromage au Québec, au Canada et même à Hong Kong ! Plus de 45 variétés de fondues concoctées à partir de fromages du Québec, des bières de microbrasseries locales, de cidreries, de vignobles et d’alcool de distilleries d’ici.
« 1001 Fondues est une entreprise familiale. Nous travaillons dans ce domaine depuis 1984. À l’époque, on habitait Rimouski avant 1984, alors on connaît bien votre coin de pays. Puis mon père Jean-Yves a acquis le restaurant, Au Chalet Suisse sur la rue Sainte-Anne, dans le Vieux-Québec, en 1984. C’était un gros restaurant, de 350 places, donc les spécialités étaient la fondue et la raclette. Donc c’est là qu’on a fait nos classes dans le monde de la fondue. À l’époque avec des fromages importer de la Suisse. C’est ce qui était valorisé dans les années 1980 de toute façon », raconte Caroline Lapointe.
Une innovation constante
Depuis leur début dans le milieu, la famille Lapointe n’a cessé de repousser les limites de l’industrie de la fondue.
« Petit à petit, on a développé une expertise et dès le Chalet Suisse nous avons commencé à repousser les limites. Faut se remettre dans les années 1980 et 1990, où la fondue se mangeait juste avec du pain. Petit à petit, on s’est mis à l’offrir avec des crudités, du chou-fleur, même des crevettes de Matane : le côté gaspésien de mes parents refaisait surface. »
« On a toujours poussé plus loin. Au menu du restaurant, on travaillait différentes recettes avec différents alcools : du Canados, avec des pommes dedans, etc. Nous sommes restés au Chalet Suisse jusqu’en 2004, puis après nous sommes passés dans un autre restaurant suisse, la Grolla. C’était un plus petit restaurant à 45 places, qui était ouvert seulement le soir. Puis là, ça nous a permis de travailler sur le projet de 1001 Fondues, parce que déjà au restaurant, les gens nous demandaient : comment vous faites ? J’arrive à la maison, je fabrique une fondue, je râpe mon fromage, je rajoute le vin et ça ne prend pas. »
L’ensemble d’une vision
Aujourd’hui, 1001 Fondues remplit sa mission qui est de partager et de valoriser l’art et les plaisirs de la fondue, en mettant de l’avant des fromages et des produits locaux.
« C’est vraiment unique ce qu’on fait. Des fondus qui sont prête à cuire, il n’y a rien à ajouter, ce n’est pas un sac de fromage râpé. Elles sont fraiches, elles ne sont pas précuites, il n’y a pas d’additif alimentaire. Il n’y a pas d’agent de conservation comme des sels de fonte, ça n’existe pas encore aujourd’hui sur le marché. On est très fiers d’avoir maintenu ces contraintes, mais elles faisaient partie de notre vision. »