La Baraque ouvre au centre-ville
La nouvelle brasserie La Baraque ouvre ses portes demain à 16 h, au centre-ville de Rimouski, au 106-A, rue Saint-Germain Est.
L’établissement de 50 places sera spécialisé dans la vente exclusive de bières de microbrasseries, mais offrira également un service de bar conventionnel avec vins et spiritueux. Son décor fort chaleureux se veut fidèle au concept rustique de « la Baraque à bières », une entreprise fondée par l’un des copropriétaires de La Baraque, Simon Saint-Pierre. Il est situé dans les anciens locaux du restaurant Tsunami.
Si l’on y présentera de grandes compétitions sportives sur écran géant, dont la finale du fameux Mondial de football-soccer, ce sera surtout un endroit pour socialiser et converser dans un bel environnement, un environnement qui sent et respire la chaleur du vieux bois. Ce sont le décor et les gens eux-mêmes qui feront l’ambiance.
Un hasard… mûrement réfléchi!
Monsieur Saint-Pierre confirme que c’est un peu à un croisement entre la chaleur d’un bar western et la convivialité d’une brasserie sportive que l’on assiste.
« Le projet s’est transformé. Ça relève presque du hasard. Au départ, avant la crise sanitaire, je pensais ouvrir un genre de brasserie sportive au centre-ville, mais je n’y connaissais rien. Puis la crise sanitaire a interrompu mon projet sur sa lancée. Elle m’a forcé à prendre une pause qui a permis de le mûrir encore davantage. Aujourd’hui, je peux dire que c’est exactement le projet que je souhaitais. »
Des partenaires exemplaires
Si nous sommes seuls sur les lieux, Simon Saint-Pierre s’empresse en entrevue de nommer ses partenaires d’affaires qu’il juge exemplaires.
« Je suis fébrile, mais honnêtement, j’ai une belle « gang » avec moi. Un groupe sans qui on ne serait pas là à parler d’une ouverture, aujourd’hui. Je ne suis pas nerveux, parce que je sais que je peux me fier à Anick (Thériault), Robert (L’Italien), Guillaume (Fournier) et Renée (Anctil). Je sais que je peux aussi me fier à mon groupe de brasseurs de la microbrasserie La Baraque, Allan (Johnston), Dave (Bélanger) et Sébastien (Gagné). Je suis très confiant, pas nerveux. Avec les années on devient plus calme : j’en suis à ma cinquième entreprise. J’ai appris certaines choses et je dors très bien. »
Unique et différent
« Les projets s’accumulent, mais ils sont toujours aussi stimulants. Le résultat de notre réflexion pour la Baraque, c’est qu’on a un côté brasserie sportive, mais on a aussi un côté pub, car on pourra s’adonner à des jeux de société. Aussi, nous sommes concentrés sur les bières de microbrasseries. Dans le fond, on ne veut concurrencer personne, on veut juste être unique et différent. Par exemple, on ne prévoit pas présenter de spectacles musicaux, car d’autres établissements le font dans le quartier. »
« On offrira aussi du « fort » et des vins à La Baraque, mais pas de bières commerciales conventionnelles. Toutefois, on proposera tous les types de bières, mais toutes produites par des indépendants. Alors, si vous voulez une blonde de type IPA (Indian pale ale) ou n’importe quelle autre type de bière, vous aurez amplement de choix. Et puis, notre décor livre la marchandise. Nous avions décidé d’avoir un effet « wow » dès l’entrée et je crois bien que c’est réussi. On l’a réussi avec la salle autant qu’avec la section bar en tant que telle. Dans mon esprit, c’est un coup de circuit », estime-t-il.
« C’est chaleureux, c’est rustique et ça va avec le nom de La Baraque. Ça porte bien son nom. Ça respecte notre vision », note également Simon Saint-Pierre. Une dizaine d’emplois voient le jour.
Variété
La variété sera au rendez-vous pour ce qui est des différentes bières proposées. Et il y aura de la nourriture sous forme de plats à partager.
« Juste pour les bières aux fruits, nous en aurons trois variétés en partant. Nous avons des bières mimosa, des bières pina collada; certaines blanches. Il y a énormément de goûts à découvrir. Je dirais même qu’on pourrait convaincre ceux qui croient qu’ils n’aiment pas le goût de la bière. Nos 15 fûts permettront d’effectuer une rotation sur les produits offerts, sans compter toutes les bières offertes en cannettes », signale finalement monsieur Saint-Pierre.