Le Club de golf Bic se cherche un.e d.g.
De nouveaux développements surviennent dans le dossier de la gestion du Club de Golf Bic, alors que ses administrateurs ont décidé de faire appel à un directeur général pour la poursuite de ses activités, à la suite du départ de celui qui cumulait cette fonction avec celle de professionnel du Club, Jonathan Moreau.
Celui-ci a été licencié pour des raisons qui demeurent obscures. Monsieur Moreau a déjà indiqué au Journal Le Soir qu’il envisageait des recours judiciaires contre le Club pour congédiement injustifié.
Contacts
Le conseil d’administration a fait suivre un communiqué à ses quelque 300 actionnaires dans les dernières heures pour tenter de recruter une directrice ou un directeur général. « Le Club procède actuellement l’affichage d’un poste de directeur ou directrice général.e afin de combler l’emploi actuellement vacant au sein de l’organisation. Si vous avez des contacts susceptibles d’avoir un intérêt à occuper cet emploi, nous vous prions de les référer au conseil d’administration. »
« Toute personne intéressée à poser sa candidature est invités à le faire en transmettant son curriculum vitae, ainsi qu’une lettre de motivation au plus tard le 3 février à l’adresse de courriel (d’un administrateur) », indique le conseil d’administration.
Exigences
Parmi les exigences, on demande une formation universitaire en administration des affaires (ou disciplines apparentées) et cinq ans d’expérience dans un poste de direction. D’excellentes facultés de communication sont requises, entre autres, de même qu’une habileté à travailler avec le conseil d’administration. La date visée pour l’entrée en poste est le 13 mars.
Questionnement important
L’affichage de ce poste implique un questionnement très important. Au cours des dernières années la direction générale était assumée par le professionnel. Les professionnels enseignants sont une denrée rare. L’embauche d’un directeur général implique-t-elle d’emblée qu’il n’y aura dorénavant plus de professionnel attitré au Bic, puisqu’il faudrait payer les deux? Ce serait la fin d’une tradition de plusieurs décennies dans ce Club de golf qui a 90 ans.
Silence
Depuis le début du mois d’octobre, le Journal Le Soir tente de faire la lumière sur certains événements des derniers mois qui pourraient avoir un impact crucial sur cette institution du sport régional. Depuis ce temps, le président du Club, Sylvain Lafrance, a refusé nos demandes d’entrevue. Nous lui avons écrit aujourd’hui pour lui demander si l’embauche d’un directeur général signifiait qu’il n’y aura pas de professionnel la saison prochaine.
Nous n’avions pas obtenu de réponse de sa part au moment d’écrire ces lignes.
Projet d’hôtel
Lorsqu’il est question des impacts éventuels des récentes décisions du c.a. sur l’avenir du Club, des informations transmises au Journal Le Soir laissent croire qu’une majorité d’actionnaires seraient favorables à une vente du Club à bon prix. Le président du Groupe Tanguay, Alexandre Tanguay, a déjà confirmé son intérêt de se porter acquéreur du Club à l’auteur de ces lignes.
Il semble que le sort du Club pourrait se jouer lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires qui doit avoir lieu à la fin de janvier.
Inquiétude
Un membre et actionnaire de longue date confie son inquiétude au Journal Le Soir : « Bien voyons, donc! Qu’est-ce qui nous arrive? Est-ce qu’on va se retrouver sans professionnel? Ce serait la fin d’une époque. Une histoire de 90 ans! J’ai beaucoup de difficulté imaginer un des 10 plus beaux parcours de golf du Québec sans professionnel pour le représenter. »
Cet actionnaire croit toujours qu’une bonne partie de détenteurs d’actions est toujours intéressée à vendre le Club.