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Les petits bonheurs de LouLou

Les échecs… et le Jeu de la dame !

Sa forme actuelle est certes bien différente de la version originale

Les échecs, un jeu dont l’origine fait l’objet de plusieurs hypothèses, sa forme actuelle est certes bien différente de la version originale. Néanmoins, il captive tout autant que l’objet recherché par son créateur ! L’esprit de déduction !

J’aime les échecs depuis longtemps. D’une part, pour son aspect amusant mais surtout, pour la stratégie, les mathématiques et la résolution de problèmes. Le plus délicieux, c’est de se projeter dans l’esprit de son adversaire en tentant de déduire les prochains coups.

Ceux qui consultent ma chronique chaque semaine ne sont pas surpris de voir que j’ai une personnalité épicurienne. Je m’intéresse à beaucoup de choses qui peuvent, à première vue, sembler aux antipodes l’une de l’autre. Je suis une analytique! Hé oui, une «geek», une passionnée légèrement intellectuelle et intense, complexe, sans aucun idée fixe.

Je suis loin d’être une experte, je me considère comme une amateure. Mais, jouer est aussi gratifiant que de regarder ces fins stratèges à l’œuvre. Prévoir quatre, cinq, dix coups d’avance, voir essayer une stratégie échiquéenne ou tenter une tactique d’attaque ou de défense.

Le Jeu de la dame

Le Jeu de la dame est une mini-série américaine en sept parties. Cette fiction suit Elisabeth Harmon, une prodige des échecs orpheline, de neuf à 22 ans, dans sa quête pour devenir la meilleure joueuse d’échecs du monde. Elle lutte contre des problèmes émotionnels et une dépendance aux drogues et à l’alcool. L’histoire commence au milieu des années 1950 et se poursuit dans les années 1960.

Cette mini-série m’a replongé dans l’univers des échecs. Je m’y suis remise avec beaucoup d’enthousiasme.

En famille, je n’ai jamais réussi à gagner contre mon frère Marc-Antoine qui à un esprit de déduction aiguisé. C’est captivant de le voir jouer avec mon autre frère Simon. Toute la famille est concentrée à regarder ce challenge de titans!

Photo de Loulou, soirée en famille.

Un parc

Vous avez sûrement déjà regardé un film où vous voyez des gens jouer aux échecs dans un parc où deux parfaits inconnus entament une partie à l’improviste. Je lance dans l’univers ce souhait pour notre belle ville de Rimouski !

Photo courtoisie

Pour les débutants

Les premiers coups que vous jouez dans une partie d’échecs peuvent être les plus importants, puisqu’ils vont définir votre plan de jeu. Les débutants n’ont pas besoin d’apprendre ces coups par cœur.

Ils doivent plutôt essayer de comprendre les principes de bases des ouvertures, soit contrôler le centre et développer ses pièces. Il peut cependant être utile de connaître quelques ouvertures classiques, cela vous aidera à définir de meilleurs plans.

La Partie Italienne

La Partie Italienne commence par 1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fc4. L’idée de cette ouverture est de rapidement se battre pour le contrôle du centre avec votre pion e et votre cavalier, puis de développer votre fou sur une case dangereuse pour l’adversaire. Vous êtes ainsi très rapidement prêt à roquer pour mettre votre roi à l’abri.

La Défense Sicilienne

La Défense Sicilienne est l’ouverture agressive la plus populaire pour les noirs contre 1.e4. Souvent les blancs continueront par 2.Cf3, puis par 3.d4 pour prendre de l’espace et le centre. Les noirs pourront alors échanger un pion de l’aile dame (le pion c5) contre un pion central adverse (le pion dd).

La Défense Française

La Défense Française est l’une des premières ouvertures stratégique que tout joueur d’échecs devrait apprendre. Après 3.e5 (la variante d’avance), la base de la chaine de pions des blancs sera cimentée sur cases noires tandis que celle des noirs se situera sur cases blanches. Le fou de cases blanches des noirs (en c8) est souvent considéré comme le «mauvais» fous dans cette ouverture et constitue le principal problème à résoudre, car bloqué derrière ses pions.  

L’Espagnole (Ruy Lopez)

L’ouverture Espagnole est l’une des plus anciennes et classiques aux échecs. Ruy Lopez était un moine espagnol qui a écrit l’un des premiers livres sur le jeu d’échecs. Le fou vient se placer en b5 pour menacer le cavalier qui protège le pion e5. Les blancs espèrent utiliser cette pression sur le cavalier c6 pour créer des problèmes sur le centre noir.

La Défense Slave

La défense Slave est une ouverture très solide où les noirs solidifient leur pion central d5. Les pièces noires se développent sur des cases naturelles, mais elles manquent cependant quelque peu d’espace.

Le meilleur conseil à vous donner en début de partie reste le suivant : contrôlez le centre, développez vos pièces et mettez votre roi à l’abri et amusez-vous !

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