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« La pression, je n’en vois pas »

L’entraineur-chef de l’Océanic répond à son homologue des Remparts, Patrick Roy
Serge Beausoleil (Photo: Journal Le Soir – René Alary)

C’est en avance 2-0 dans la série que les Remparts de Québec vont se présenter pour le troisième match de leur série face à l’Océanic, mardi soir, au Colisée Financière Sun Life. 

Dans son point de presse d’après-partie, samedi, Patrick Roy a mentionné que la pression était maintenant sur ses adversaires.

« On s’en va chez eux, ça va être un bon test dans un aréna qui n’est pas facile à jouer. Mais, la pression est maintenant sur eux autres. Le prochain match va en dire long sur la suite de cette série. Va falloir être prêt, ils compétitionnent bien de l’autre bord », a dit le pilote des Remparts.

Des propos qui ont surpris Serge Beausoleil, bien en verve quand il a rencontré les médias, lundi midi.

« Ça fait longtemps que je n’écoute plus les points de presse de Patrick. Je connais les artifices et les ballons qu’il fait tourner sur son nez. Tu me l’apprends. Qu’est-ce qu’on avait à perdre dans cette série ? Rien, et deux matchs après, je repose la même question. Tout le monde nous voit perdants au départ. On arrive là pour jouer le meilleur hockey possible. Les Remparts, eux autres, jouent gros à tous les matchs dans toutes les séries. La pression chez nous, à part aller jouer au hockey, je n’en vois pas. On est là pour s’amuser », a-t-il répondu. 

Le jeu des Remparts samedi

L’entraineur-chef de l’Océanic est aussi revenu sur la polémique qui a suivi la dernière rencontre quand il a dit estimer que les Remparts avaient voulu ridiculiser son équipe quand deux défenseurs se sont passé la rondelle pendant près d’une minute en territoire défensif. Roy a défendu ses joueurs avec une tout autre lecture de la situation.

« Je continue de dire ce que je pense. À 5-1, avec six minutes à jouer à la maison, c’est faire preuve de beaucoup d’arrogance. Et, j’inviterais mes confrères qui ne sont pas dans la série à exercer un droit de réserve. Je me garderais une petite gêne », a dit Beausoleil en référence aux appuis qu’a reçus Roy et les Remparts de la part de Yannick Jean (Saguenéens), Jon Goyens (Eagles) et Carl Mallette (Victoriaville) dans un texte publié dans le Journal de Québec.

Il s’est quelque peu attardé sur le pilote des Tigres. « On a joué un peu plus tôt contre une des puissances de la ligue. Il y a des soirs où ça va bien. On a gagné 9-1. On a levé le pied sur l’avantage numérique, mais on a marqué avec le quatrième trio. De l’autre côté, ils ont perdu les pédales. Leur capitaine s’est fait sortir. Ils ont donné des coups de bâton, leur gardien a traversé la glace pour aller chercher Hamrla (Patrik) de l’autre bord. Il y a une donnée qui est très importante en série. Provoquer l’adversaire, ça peut amener des esclandres. Il y a des jeunes qui peuvent mal réagir aux gestes de provocation », souligne Beausoleil.

Les jeunes en apprentissage

Il voit ses jeunes faire des erreurs à l’occasion, mais ne s’en formalise pas pourvu que l’attitude y soit.

« À Québec, on a fait face à 26 000 personnes. Pour nos jeunes qui ont 16 et 17 ans, c’est fantastique. Il n’y a aucun jeune de 16 et 17 ans qui a fait une erreur du côté de Québec. Vous savez pourquoi, il n’y en a pas. Il y a un de mes 17 ans qui est venu me voir tantôt, il m’a dit qu’il avait fait une erreur sur un jeu, mais que je peux être certain que ça ne se reproduira pas. Je lui ai dit, c’est fantastique. Je ne m’attends pas à ce qu’à ta première série contre Robidas (Justin), tu sois parfait. Ça se peut que tu aies à apprendre des choses. Mais, on apprécie son désir à vouloir bien faire. » 

William Dumoulin

William Dumoulin (Photo: Journal Le Soir – René Alary)

L’un des attaquants de 20 ans, William Dumoulin, estime que le retour au Colisée Financière Sun Life tombe à point.

« Jouer à Rimouski, ça a vraiment de l’influence sur nous autres. Ça donne de l’énergie et de la motivation de bien performer devant nos partisans. Il faut oublier le dernier match, ce n’était pas notre identité. Notre équipe, on l’a vu dans le premier match. Mardi, notre gestion de la rondelle sera très importante. Dès qu’on leur donne, ça peut faire très mal. Il faut garder notre jeu simple. On sait ce qu’on est capable de faire », a-t-il dit.Tout porte à croire que l’Océanic aura le même alignement qu’en fin de semaine. Aucun des blessés n’est disposé à un retour au jeu. 

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