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Félix Lefrançois à la table des décideurs

L’ancien capitaine de l’Océanic très impliqué chez le Drakkar
Félix Lefrançois (Photo Journal Le Soir – René Alary)

Félix Lefrançois a passé quatre ans à Rimouski de 2007 à 2011 où il a fièrement porté les couleurs de l’Océanic pour 303 parties, dont près d’une centaine en tant que capitaine lors de ses saisons de 19 et 20 ans.

Il a notamment connu une saison de 39 buts et 83 points à son année de 19 ans. De retour dans sa ville natale à Baie-Comeau depuis huit ans, soit après ses études, il y gagne sa vie en tant qu’ingénieur civil, tout en s’impliquant sur le bureau de direction du club de hockey le Drakkar.

Il est vice-président du conseil d’administration de l’équipe en plus d’en être le Gouverneur et le représentant des membres à la ligue. Cette dernière fonction l’amène à être le représentant de la Ville de Baie-Comeau, propriétaire de l’équipe, à la table des propriétaires – la plus haute instance du circuit – qui se réunit à quelques reprises durant l’année. C’est là que se gèrent les dossiers chauds.

« Je suis embarqué avec le Drakkar, il y a deux ans environ quand un nouveau conseil a été formé. J’avais été approché par la ville pour vérifier mon intérêt. J’en avais, mais je n’avais pas beaucoup de temps à consacrer. J’ai finalement embarqué dans le train. Et, vu les connaissances que j’avais du circuit et certains contacts, la ville souhaitait que je siège à la ligue. Il y a eu une réflexion, j’ai commencé comme membre suppléant. Puis, une fois que tu as mis les pieds dedans, tu y prends goût », a-t-il raconté lors d’un entretien avec le Journal Le Soir, lors des récentes assises de la ligue à Sherbrooke.

Pour consulter les statistiques de Félix Lefrançois dans la LHJMQ : cliquez ici.

Optimisme chez le Drakkar

Après quelques saisons plus difficiles, le Drakkar entrevoit l’avenir avec optimisme. Même que l’équipe a des visées de championnat au printemps 2025. En même temps que l’Océanic. Voilà qui promet !

Le Drakkar n’a pas gagné une ronde de séries depuis 2015. Une disette pourrait prendre fin en avril 2024, espère-t-on sur la Côte-Nord. Par contre, il serait surprenant de voir les décideurs être actifs dans un marché de surenchère.

À 19 ans, le gardien Olivier Ciarlo, sera l’homme de confiance devant le filet, la saison prochaine. C : Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

« Je crois qu’on est en train de virer le coin. On a eu des saisons où on s’est essayé, mais qui ont coûté très cher. Mais, ça n’arrivera plus. On ne peut plus se permettre dans le hockey d’aujourd’hui de tout liquider nos choix et ainsi se pénaliser pour trois ou quatre ans par la suite. Là, on commence à avoir des choix de première ronde qui seront à maturité. On est un petit marché avec ses défis. D’autres réussissent très bien malgré leur taille. Quand tu sens que tu as une bonne équipe et que tu veux y aller, on pourrait s’hypothéquer, mais il y a une façon intelligente de le faire en pensant à comment tu vas te rebâtir. Je ne crois plus à se bâtir des équipes aux Fêtes », explique Lefrançois.

Assistances à la baisse

Un peu comme dans plusieurs villes du circuit, le Drakkar doit composer avec des assistances à la baisse depuis quelques saisons. En seulement cinq occasions sur les 34 parties de la saison régulière, l’équipe a attiré plus de 2 000 spectateurs au Centre Henry-Leonard en 2022-2023. 

« Ce n’est pas facile, c’est difficile partout, pas juste à Baie-Comeau. On doit travailler fort en tant que ligue pour essayer de ramener nos foules, partout dans les arénas.  Le hockey est cyclique. Il y a de bonnes années et, par la suite, tu dois travailler avec des saisons un peu plus faibles », poursuit-il.

Un joueur d’impact

Jean-François Grégoire (Photo Journal Le Soir – René Alary)

Le directeur gérant et entraineur-chef, Jean-François Grégoire, n’a pas hésité à afficher ses couleurs la semaine dernière quand il a ajouté un joueur de 20 ans d’impact en Justin Gill (en retour d’un choix de première et de deuxième ronde) dans une transaction avec Sherbrooke. L’objectif : aider le Drakkar à faire un grand pas par en avant, la saison prochaine.

« On a commencé vraiment loin, il y a deux ans. Nos jeunes ont grandi. L’an dernier, ils ont bien répondu en séries contre Moncton. Ils sont prêts à passer à une autre étape, celle des performances. Ça ne garantit rien, il va falloir travailler fort. Mais, on a les outils pour compétitioner et aspirer comme les autres au championnat. Il y a de belles années qui s’en viennent avec nos 17 ans (nés en 2006) qui peuvent faire la différence offensivement. On a un bon mélange qui s’annonce intéressant. 2025 demeure un bel objectif pour notre équipe. On se voit là. Les outils sont en place », estime Grégoire.

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