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Une trentaine de ménages sans logis

Une trentaine de ménages se retrouvent sans logement. (Photo Courtoisie)

Selon l’Office d’habitation Rimouski-Neigette (OHRN), une trentaine de ménages rimouskois se sont retrouvés sans logis le 1er juillet dernier, lors de la grande journée de déménagement, dont sept ménages qui n’ont pas été en mesure de se loger chez des proches et qui se sont retrouvés à la rue.

L’OHRN signale que quatre de ses logements de dépannage sont occupés et que trois autres familles sont logées temporairement au Motel Lyse grâce à une contribution monétaire de la Ville de Rimouski.

Le directeur d’Action populaire Rimouski-Neigette, Michel Dubé, précise que ces personnes s’ajoutent à celles qui étaient déjà à la rue avant le 1er juillet. « Depuis deux ou trois ans, il y a de l’itinérance à Rimouski, particulièrement au parc de la Gare, où une dizaine de personnes vont dormir. Avant, nous avions des gens sans domicile fixe qui parvenaient à trouver un endroit pour dormir. Maintenant, nous avons des gens qui vivent dans la rue », déplore-t-il.

Michel Dubé (Photo: journallesoir.ca, Véronique Bossé)

Un service imparfait

Sans lancer la pierre à la Ville de Rimouski, M. Dubé estime que le service d’aide à la recherche de logement mis en place par la Ville de Rimouski en 2021 ne répond pas à la demande. « Nous leur envoyons des gens dans la rue et ils ne parviennent pas à la loger ni à l’OHRN ni à l’hôtel. On les réfère aux travailleurs de rue. Le gouvernement du Québec doit assumer ses responsabilités et permettre à la Ville de Rimouski de faire face à cette crise du logement », mentionne-t-il.

Loger tous ceux qui sont à la recherche d’un emploi

La Ville de Rimouski a mis en place un service d’aide à la recherche de logement en 2021. Il est opéré par l’Office d’habitation Rimouski-Neigette (OHRN). « Notre objectif est que tous les gens qui sont à la recherche d’un logement puissent trouver un logement permanent ou à tout le moins être hébergés dans les logements temporaires de l’OHRN ou à l’hôtel jusqu’à ce qu’un logement permanent soit trouvé », indique le conseiller en communication, Frédéric Savard.

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