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Pascal Bérubé en a assez de la hausse des prix de l’essence

Un Bureau québécois de la concurrence réclamé
Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Devant les disparités régionales et les nombreuses hausses injustifiables du prix de l’essence, le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, réitère certains engagements du Parti Québécois afin de donner un peu d’air aux consommateurs québécois.

Notamment, il rappelle l’importance de mettre en place un Bureau québécois de la concurrence. Le premier mandat de ce bureau serait d’enquêter sur les pratiques des différents acteurs du secteur des énergies fossiles afin de contrôler les variations des prix à la pompe.

Métal du Golfe_VF

Pascal Bérubé rappelle que les compagnies pétrolières ont enregistré des profits records en 2022.

« Ce n’est un secret pour personne, d’année en année, les pétrolières réalisent des profits au-delà de toute commune mesure. Le Parti Québécois a une position ferme à ce sujet, elle est connue : il faut taxer davantage les bénéfices des pétrolières. L’an dernier, les ExxonMobil, Shell, TotalEnergies, Chevron et BP réalisaient à elles seules près de 200 milliards de profits, les plus importants bénéfices de leur histoire », indique le représentant péquiste.

Bureau de la concurrence québécois

Selon lui, les Québécois n’ont pas à financer les surprofits de ces compagnies.

« C’est pourquoi il faut un Bureau de la concurrence québécois et des équipes consacrées à examiner les prix pratiqués partout sur notre territoire avec le pouvoir d’enquêter et d’infliger des sanctions pénales », a-t-il rappelé.

Le député insiste également sur la nécessité d’agir fermement et rapidement pour électrifier le parc automobile québécois.

Le prix de l’essence ordinaire vacille entre 1,75 et 1,79 le litre actuellement à Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

« Les Québécois sont très nombreux à vouloir acquérir une voiture électrique : ce n’est pas la demande qui fait défaut, c’est l’offre. Les constructeurs envoient en priorité leurs modèles zéro émission là où les normes sont contraignantes, comme dans plusieurs pays d’Europe. La solution est simple : il faut augmenter davantage les quotas de vente de véhicules zéro émission (VZE) », a-t-il souligné.

Pascal Bérubé s’est également réjoui que des membres de l’Assemblée nationale portent maintenant plus d’attention à cet enjeu. « On est content de voir un nombre grandissant de députés caquistes s’intéresser à la question du prix de l’essence et demander des actions fermes. C’est ce que fait le PQ depuis de nombreuses années pendant que la CAQ fermait les yeux et refusait d’agir ! D’ailleurs, nous attendons toujours des actions concrètes du gouvernement. » 

Inquiet pour les Québécois

De plus, le député du Parti Québécois s’inquiète particulièrement pour les consommateurs qui sont nombreux à avoir pris la route des vacances la fin de semaine dernière.

« L’essence n’est pas un bien de consommation ordinaire : en grande majorité, les Québécois sont contraints de passer à la pompe, que ce soit pour leurs déplacements quotidiens ou pour profiter de vacances bien méritées. Et ils ont la ferme impression que quelque chose cloche dans les prix affichés par les stations d’essence. Il faut exercer une vigilance soutenue. Comme on l’a vu dernièrement, l’attention qu’ont porté députés sur les prix de l’essence a tiré les prix à la baisse. Mais, pour être véritablement efficace partout et sur le long terme, cette surveillance doit être constante », a-t-il affirmé.

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