Océanic > Autre sortie bien ordinaire de l’Océanic
Océanic

Autre sortie bien ordinaire de l’Océanic

Revers de 5-1 face aux Islanders de Charlottetown
Jarrett Todd en entrée de territoire face à Luke Coughlin (Photo Journal le Soir – Alexandre D’Astous)

L’Océanic a complété une semaine décevante, lundi après-midi, quand il s’est incliné par la marque de 5-1 face aux Islanders de Charlottetown en présence de 4 118 spectateurs, la meilleure foule de la saison au Colisée Financière Sun Life.

La formation rimouskoise a ainsi perdu ses trois matchs à domicile depuis mercredi dernier face à trois adversaires qui ne sont pourtant pas des puissances dans le circuit. Seule consolation, elle a gagné, difficilement, dimanche à Bathurst. Bilan de la séquence : trois points sur une possibilité de huit.

Les revirements ont été nombreux et couteux, notamment en deuxième période alors que les Islanders ont inscrit trois buts consécutifs après que l’Océanic eut créé l’égalité 1-1. Le niveau d’intensité des visiteurs a fait mal paraitre les locaux.

Perrault monte le ton

Joël Perrault (Photo Journal Le Soir – René Alary)

« On a des joueurs qui veulent avoir la pole, qui attendent ça depuis deux ou trois ans. Mais, quand tu l’as, ça vient avec la pression, il faut que tu fasses la job. Si tu n’es pas capable, on va la donner à quelqu’un d’autre. Si l’autre a 16 ou 17 ans, ce sera ça. Il a fallu monter le ton lors du deuxième entracte, ce qui n’est pas supposé être nécessaire quand tu as de la maturité avec du leadership. Au moins, on a vu de belles choses en troisième », a commenté Joël Perrault.

Une fois de plus, il en avait contre l’exécution de sa troupe. « On n’est pas capable de faire deux passes de suite sur la palette. Et, on parle qu’on veut être une équipe offensive, le fun à regarder jouer. Je ne suis pas certain que les 4 000 personnes présentes ont eu du fun à nous regarder aujourd’hui. Si tu n’es pas capable de jouer avec la rondelle, tu ne peux pas jouer. Il n’y a plus de batailles et ça frappe presque plus. Faut que tu sois capable d’exécuter. On n’exécute pas et on donne des chances à l’autre. On va exécuter, je vous le garantis », insiste celui qui a qualifié d’atroce la deuxième période.

Les Islanders en avance

Maël St-Denis frappe à la porte du gardien des Islanders. (Photo Journal le Soir – Alexandre D’Astous)

Les Islanders ont pris les devants 1-0 après une première période axée sur la vitesse. Ross Campbell a marqué. 

L’égalité a été créée tôt en deuxième sur un avantage numérique complet de deux joueurs quand Lucas Romeo a été surpris, par le juge de lignes Nicolas Piché, à darder (punition majeure) Julien Béland qui venait de chuter après avoir été atteint au visage pour une punition mineure. C’est Alexandre Blais qui a inscrit le but sur une belle passe de Maxime Coursol.

Par contre, avant que la majeure ne prenne fin, les Islanders ont eu deux échappées. Sur la deuxième, Anthony Flanagan a reçu un coup de bâton. Il a eu droit à un lancer de punition et marqué. Intenses en échec avant, les visiteurs ont ajouté un but qui a été refusé en raison d’une obstruction sur le gardien. Qu’à cela ne tienne, Michael Horth a doublé l’avance des siens tout de suite après. Puis, à la toute fin de l’engagement, Ondrej Maruna en a ajouté un quatrième au tableau.

La troisième période n’était plus que formalité pour les Islanders qui avaient perdu à Baie-Comeau et Saguenay, vendredi et samedi. Horth a fermé les livres en fin de partie sur un jeu de puissance. 

Coursol : aux vétérans de se lever

Maxime Coursol (Photo Journal Le Soir – René Alary)

Le vétéran de 18 ans, Maxime Coursol, n’a pas caché sa déception face à la dernière semaine de son club.

« On peut en donner plus et c’est à nous, les vétérans, de monter notre niveau de jeu. On se laisse faire. Je pense qu’il y a un manque d’émotion sur le banc, on va faire un petit meeting d’équipe pour se parler parce qu’en ce moment, dès qu’il arrive une petite affaire, on baisse les bras. Ça fait plusieurs parties qu’on manque d’intensité. C’est aux plus vieux de montrer l’exemple », explique le no 13 qui en est à sa troisième cette saison avec l’Océanic.

À forces égales, l’équipe a été très discrète dimanche et lundi. « À 5 contre 5, on a de la misère à sortir de notre zone et on ne crée pas grand-chose en offensive. Souvent, on fait un revirement », admet Coursol.

Les trois revers à la maison dans les derniers jours n’ont pas leur place. « Ça ne se passe pas bien, surtout aujourd’hui, il y avait beaucoup de monde. On veut que le Colisée soit une place où les fans aiment venir. On veut que ce soit une place où c’est difficile pour les autres équipes et, en ce moment, ce n’est pas ce qu’on fait. »

Gardiens

Cédric Massé en était à un deuxième départ cette saison à Rimouski (Photo Journal le Soir – Alexandre D’Astous)

Devant le filet, Cédric Massé a cédé cinq fois sur 29 lancers. Il serait toutefois injuste de le blâmer. À l’autre bout, Carter Bickle n’a pas eu la vie trop difficile sur les 32 lancers de l’Océanic. 

« Ce n’était pas facile pour Cédric. On l’a laissé à lui-même en deuxième période. On n’a pas joué devant lui pendant un gros 20 minutes et le pointage est tombé à 4-1 », souligne Perrault.

En bref

Joël Perrault a apporté un changement à son alignement : absent en raison des funérailles de son grand-père, Charle Truchon a cédé sa place à Mathys Laurent… Jacob Mathieu (blessé), Olivier Théberge et Ben Cross étaient les autres absents… L’Océanic jouera ses deux prochaines parties à domicile, vendredi face à Bathurst et dimanche contre Halifax…   

Facebook Twitter Reddit