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Marie-Jeanne Côté et Guy Boileau : le procès évité

Mauvais traitements infligés à une personne vulnérable
Le palais de justice de Mont-Joli, situé dans l’hôtel de ville (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Le procès de quatre semaines de Marie-Jeanne Côté, 57 ans, de Trois-Rivières, et de son conjoint Guy Boileau, accusés dans un dossier de mauvais traitements infligés à une personne vulnérable en 2013 et en 2014 à Sainte-Angèle-de-Mérici, n’aura finalement pas lieu

Le procès devait débuter ce lundi 6 novembre au palais de justice de Mont-Joli. Or, Marie-Jeanne Côté a fait part de son intention de plaider coupable à certains chefs d’accusation vendredi dernier au palais de justice d’Amqui.

Elle recevra sa sentence le 4 décembre au palais de justice de Mont-Joli. On devrait en connaître plus à ce moment sur la nature des plaidoyers de culpabilité et les faits s’y rattachant.

Le ministère public a mentionné vendredi dernier qu’il annoncera ne pas présenter de preuve sur les chefs d’accusation concernant Guy Boileau une fois que Marie-Jeanne Côté aura reçu sa sentence, le 4 décembre.

Par conséquent, il n’y aura pas de procès pour aucun des deux coaccusés si les plaidoyers de culpabilité de Marie-Jeanne Côté sont maintenus le 4 décembre prochain.

Plus d’accusations

Marie-Jeanne Côté avait été citée à procès sur cinq des six chefs d’accusation portés contre elle.

Elle est accusée de séquestration, extorsion, menaces et négligence criminelle ayant causé des lésions pour des évènements qui se seraient produits entre 2013 et 2014 à Sainte-Angèle-de-Mérici.

Son conjoint Guy Boileau est accusé de séquestration et de négligence criminelle.

Côté a été remise en liberté pour la suite du processus judiciaire le 23 octobre 2021, moyennant le respect de certaines conditions émises par la juge Andrée Saint-Pierre.

La magistrate a mentionné que ce sont des accusations très sérieuses pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement à perpétuité dans le cas de l’extorsion, mais que ce n’était pas son rôle à ce stade des procédures d’évaluer la crédibilité de la preuve. Il y aura un procès pour cela.

« Comme les événements allégués sont survenus alors que l’accusée hébergeait des gens. Je pense que la société sera protégée si on lui interdit de la faire », a mentionné la juge avant d’ordonner la remise en liberté de l’accusée, qui était détenue depuis son arrestation le 22 septembre 2021.

(Photo Freepik)

Une ordonnance de non-publication protège l’identité de la victime qui était une personne vulnérable au moment des faits et qui s’est présentée au poste de police avec un intervenant du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI) pour porter plainte.

Arrestation d’un couple

La Division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec en collaboration avec le Service de Police de Trois-Rivières a procédé, le 22 septembre 2021, à l’arrestation d’un couple de Trois-Rivières.

Les deux suspects ont été arrêtés à leur domicile de la rue Laurier à Trois-Rivières. Ils ont comparu le même jour par visioconférence.

Les évènements se seraient produits, à leur domicile du chemin de la Rivière Métis à Sainte-Angèle-de-Mérici où ils habitaient à l’époque, envers une personne vulnérable qui était d’âge adulte au moment où les évènements ont eu lieu.

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